ARTICLE 222


Journal pour les Droits de l'Enfant


N°47                                                                4e trimestre 2011

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David Mascré, le «grand intello» du FN qui fait mousser son CV


 

Très écoutée par Marine Le Pen, la nouvelle grosse tête du FN survend son parcours et soutient des causes religieuses extrêmes.

Dans l'entourage «intello» de Marine Le Pen, son «cabinet secret» ou sa «seconde équipe», comme l'avait baptisé Marianne, on croise des haut fonctionnaires, énarques, polytechniciens et économistes, paraît-il. Et aussi David Mascré, nouvelle grosse tête du FN.

 

Ses hobbies et centres d'intérêt


> Analyser les phénomènes de société

Dans ses livres, David Mascré écrit ce qui lui passe par la tête. Dans Des barbares dans la cité: réflexions autour du meurtre d'Ilan Halimi, il avance une hypothèse qui pourrait expliquer l'extrême violence du gang des barbares. «Depuis toujours, la circoncision est le symbole déterminant de l'appartenance au judaïsme. Il n'est pas impossible qu'en voyant cette marque, ce signe béni de l'alliance éternelle nouée par Dieu avec son peuple, les membres du gang des barbares aient été pris d'un surcroît de rage, d'une sorte de haine satanique».

Il semble oublier que Youssouf Fofana, en tant que musulman, est peut-être lui aussi circoncis...

 

http://www.rue89.com/2011/08/31/david-mascre-le-grand-intello-du-fn-qui-fait-mousser-son-cv-219846


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REVUE DE PRESSE


 

USA: une juge interdit un référendum sur la circoncision à San Francisco

Une juge américaine a décidé jeudi de ne pas autoriser la tenue, prévue en novembre, d'un référendum visant à interdire la circoncision des mineurs à San Francisco, bien que le nombre de signatures requis pour convoquer le scrutin ait été atteint.
Une coalition de militants avait déposé au printemps dernier, devant les autorités de la ville, les 7000 signatures de personnes inscrites sur les listes électorales requises pour convoquer un référendum.  Leur objectif était de faire adopter en novembre un texte qui interdirait la circoncision avant l'âge de 18 ans, sauf pour des raisons médicales. Mais la juge Loretta Giorgi a préféré prendre le parti d'une coalition de groupes religieux, de médecins et de familles pour qui l'interdiction de la circoncision des mineurs violerait une loi de Californie empêchant aux autorités locales de réglementer les procédures médicales. Dans ces circonstances, cela ne servirait aucun but légitime de maintenir un référendum sur une interdiction de la circoncision, a conclu la juge, qui a ordonné à la municipalité de San Francisco de l'annuler. Les défenseurs du référendum ont promis de faire appel, même s'il n'est pas sûr qu'ils en aient la possibilité légale. L'un d'entre eux, Lloyd Schofield, 59 ans, estime que la circoncision constitue une mutilation génitale acceptée par la société, qui devrait rester une question de choix individuel et non parental. Les pro et anti circoncision ont fait assaut d'arguments médicaux pour défendre leurs positions respectives, mais le corps médical n'a jusqu'ici pas été en mesure de trancher clairement sur la question. La circoncision est une pratique rituelle au coeur des religions juive et musulmane. Les représentants des deux communautés à San Francisco avaient d'ailleurs joint leurs efforts pour protester contre cette interdiction. Le système californien permet de soumettre à référendum quasiment toute proposition de loi, tant que le nombre de signatures requis a été rassemblé. Beaucoup de législations controversées ont été adoptées par ce biais, notamment une loi interdisant le mariage homosexuel.

AFP – 29/07/11


USA: la Californie inscrit dans la loi le droit à la circoncision

 

Le gouverneur de Californie a promulgué lundi une loi qui interdit aux villes ou comtés de l'Etat d'empêcher la circoncision, une pratique qui avait failli être bannie à San Francisco à la demande d'un groupe de pression, finalement débouté par la justice. Le texte promulgué par Jerry Brown établit qu'aucune ville ni aucun comté californiens ne pourront essayer de faire passer une législation interdisant la circoncision ou empêchant les parents de faire circoncire leurs enfants. L'adoption de cette loi intervient après qu'un groupe de pression, à San Francisco, eut bataillé ferme contre cette pratique. Le groupe avait réuni les 7000 signatures nécessaires pour pouvoir soumettre à référendum, en novembre prochain, l'interdiction de la circoncision. Mais en juillet dernier, un juge avait tranché en faveur d'une coalition de groupes religieux, de médecins et de familles, qui assuraient que la proposition violait la loi californienne interdisant aux autorités locales de réglementer les procédures médicales. Le texte promulgué par Jerry Brown empêche les autorités municipales ou des comtés d'interdire ou de restreindre la pratique de la circoncision masculine, ou le droit des parents à faire circoncire leur enfant. Les lois concernant la circoncision masculine doivent être appliquées de façon uniforme à travers tout l'Etat, ajoute le texte.

AFP – 03/10/11



 

USA: la médecine en campagne contre les mesures et groupes anti-circoncision

 

Des infectiologues américains se mobilisent pour défendre les bienfaits de la circoncision pour les garçons nouveau-nés contre des mesures et des groupes militants hostiles à cette procédure qu'ils jugent inutile et en violation des droits des enfants. Leur argumentaire sous forme d'éditorial paraît dans le Journal of the American Medical Association (JAMA). «Notre but est d'encourager tous les parents à prendre des décisions sur la base des preuves médicales et non pas d'informations erronées diffusées par les opposants à la circoncision», déclarent les Dr Aaron Tobian et Ronald Gray, des épidémiologistes de la faculté de médecine de l'Université Johns Hopkins de Baltimore, qui ont lancé cette initiative. Cette campagne intervient un peu plus d'un mois après la publication d'un rapport des Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC) montrant que le pourcentage des garçons nouveau-nés circoncis dans les hôpitaux américains est tombé de 63,5% en 1999 à 56,3% en 2008 et ce après avoir nettement augmenté les dix années précédentes. Cette tendance s'explique partiellement par le fait que la circoncision n'est plus couverte par le Medicaid, l'assurance maladie des pauvres, dans un certain nombre d'Etats, soulignent les médecins du Johns Hopkins. Ainsi les efforts entrepris dans un nombre grandissant d'Etats (18 actuellement) pour que les assurances médicales ne couvrent pas cette procédure, sont sans fondement et potentiellement dangereux, tout comme une tentative d'organiser un référendum à San Francisco plus tôt cette année pour interdire la circoncision des garçons nouveau-nés, insistent ces médecins. Mais en juillet dernier, un juge avait tranché en faveur d'une coalition de groupes religieux, de médecins et de familles selon lesquels la proposition violait la loi californienne interdisant aux autorités locales de réglementer les procédures médicales. Selon les épidémiologistes du Johns Hopkins, les opposants à la circoncision ignorent les dix dernières années d'études médicales montrant que cette procédure protège bien les hommes et leurs partenaires féminines de certaines infections transmises sexuellement, dont le Sida. Ainsi ces médecins citent des essais cliniques montrant par exemple que chez les hétérosexuels la circoncision réduit le risque d'infection par le VIH, le rétrovirus responsable du Sida, de 60% ainsi que celui de l'herpès génital de 30%. Les adversaires de la circoncision font valoir entre autre que la procédure ne devrait pas être envisagée pour les garçons avant 18 ans, quand ils peuvent décider en pleine connaissance de cause et légalement. C'est illégal aux Etats-Unis de procéder à toute forme de modification génitale chez les petites filles et les petits garçons devraient avoir droit à la même protection, insiste Georganne Chapin, avocate du groupe Intact America en pointe contre la circoncision. Les médecins du Johns Hopkins font valoir que le fait de retarder la circoncision jusqu'à 18 ans non seulement présente un risque accru d'infection mais va à l'encontre des droits et responsabilités des parents d'agir pour préserver la santé de leurs enfants. Interdire ou retarder la circoncision est aussi contraire aux droits de pratiquer sa religion qui dans la foi juive et musulmane prescrit la circoncision pour les garçons nouveau-nés, soulignent les auteurs de cette initiative. Enfin la mise en oeuvre de politique publique au détriment de la circoncision pourrait potentiellement pénaliser les minorités et les pauvres parmi lesquels le taux de maladies sexuellement transmissibles est souvent le plus élevé, selon eux. Les épidémiologistes du Johns Hopkins lancent enfin un appel aux grandes institutions médicales comme les CDC et l'Académie américaine de pédiatrie (AAP) pour qu'elles reconnaissent fermement et officiellement les bienfaits de la circoncision ce qu'ils devraient faire bientôt.

AFP – 05/10/11



 

7% des enfants atteints d'hémophilie révélés

porteurs de cette maladie lors de la circoncision

 

Près de 7% des enfants atteints d’hémophilie sont révélés porteurs de cette maladie lors de la circoncision, a annoncé, vendredi à Alger, la présidente de l’Association algérienne des hémophiles (AAH), Latifa Lamhène.

aps.dz – 27/08/11


La Casbah en fête
 

La Fondation Casbah et l’Association pour la protection des cimetières d’Alger (APCA) ont organisé, à l’occasion de la 26e journée de ce mois sacré, une cérémonie de circoncision au profit des enfants de l’emblématique médina, sponsorisée par l’opérateur historique Mobilis, qui accompagne la Fondation (...)

liberte-algerie.com – 29/08/11

 

Un agent de sécurité s'improvise «circonciseur»

 

Admis pour des soins après la circoncision, une centaine d'enfants ont été admis aux urgences de l'hôpital Docteur-Hassani et d'autres au service de la CCI pour divers soins, dont un cas déclaré très grave; il s'agit d'un traumatisme des glands qui a nécessité une intervention chirurgicale qui a heureusement sauvé la vie de l'enfant âgé de 2 ans. Le plus grave, d'après les déclarations de la mère de l'enfant faites à l'équipe médicale, cette opération délicate a été effectuée par une personne qui n'a aucune connaissance dans ce domaine et qui serait, selon des sources fiables, un agent de sécurité. A cause de l'ignorance des parents, l'enfant aurait pu avoir des complications encore plus importantes. Les autres cas que le service de garde avait pris en charge, notamment les dix derniers jours du mois sacré, étaient plutôt des cas d'hémorragies dues à des points de suture qui, selon les spécialistes, n'ont pas été faits d'une manière correcte ; l'enfant peut avoir des douleurs atroces et une fièvre sans pour autant négliger le côté esthétique de cette sensible opération qui doit être respectée sur son appareil génital.

Outre le traumatisme psychique causé à l'enfant, cela peut lui causer des difficultés à uriner. Pour les médecins spécialistes, les parents dont les enfants ont fait l'objet de circoncision en dehors des centres médicaux n'ont même pas pensé à faire un bilan de l'état de santé de leurs enfants, pour mettre en garde le médecin sur les difficultés ou les précautions à prendre pour éviter à cet enfant des complications graves par la suite. Les spécialistes, en premier lieu, accusent les parents de l'enfant qui sont souvent la cause du choix de la personne qui devrait effectuer ce genre d'intervention, dont certains ne sont pas du domaine, ce qui peut mettre certains parents dans l'embarras, et ne pourront plus se plaindre, puisqu'ils ont fait appel à des gens qui ne sont pas spécialistes.
 Les parents, et d'après les chirurgiens qui étaient en contact direct avec eux, préfèrent plutôt soigner leur enfant et le voir guérir, au lieu de penser à culpabiliser le médecin, puisqu'ils sont eux-mêmes dans leur tort.

letempsdz.com – 03/09/11


 

Série d’excision et de circoncision des enfants à Kankan

 

Depuis une semaine dans les quartiers de la commune urbaine de Kankan (Haute-Guinée), nous constatons des vagues successives d’enfants, filles et garçons, accompagnés de leurs parents affluer vers les centres de santé, les sages femmes particulières et les exciseuses traditionnelles, pour se faire soit excisé pour les filles, soit se faire circoncire pour les garçons. Pourquoi cette soudaine recrudescence de ces veilles pratiques à Kankan, pourtant après de grandes sensibilisations nationales contre l’excision surtout? L’explication semble être venue d’une rumeur populaire selon laquelle une sale maladie qui serait en passe de devenir une épidémie chez les enfants non excisés ou non circoncis et qui pourrait donner, en 3 jours seulement, la mort aux enfants attaqués par la maladie.

Ce mal serait provoqué par des vers qui s’attaquent aux parties génitales des enfants, qui se gonflent et finiraient par être complètement rongées par un fatal pourrissement de ces parties génitales et ainsi la mort s’en suit, au bout de 3 jours de souffrance, si l’enfant n’est pas excisé ou circoncis. Beaucoup de spécialistes se portent en faux contre cette rumeur non fondée scientifiquement selon eux. Mais dans les quartiers, assez de voix se lèvent pour affirmer en langue du terroir qu'Allah Kelleh, ce qui signifie qu'une punition divine s'abat sur la société. Depuis le début de ces pratiques, aucune voix officielle, quelque soit le niveau, n’a condamné ou encouragé ces multiples excisions et circoncisions dans la région de Kankan. Vrai ou faux? Dans tous les cas, 90% des enfants de la région administrative de Kankan se trouvent aujourd’hui soit excisé ou soit circoncis.

radio-kankan.com – 06/09/11

 

Les dirigeants islamiques d'Afrique de l'Ouest discutent de la circoncision des femmes

 

Nouakchott a accueilli, lundi 12 septembre, une conférence internationale sur les mutilations génitales des femmes du point de vue de l'Islam, a fait savoir l'agence ANI. Des intellectuels islamiques et des imams venus d'Egypte et de huit pays d'Afrique de l'Ouest participent à cette conférence de trois jours, organisée par le Forum pour la pensée islamique, avec le soutien de l'Allemagne et des Nations-unies. Dans son discours devant les responsables religieux, le président du Forum, Cheikh Ould Zein Limam, a souligné que les oulémas mauritaniens avaient signé une fatwa contre les MGF en 2010. L'imam sénégalais Oumar Sow a également présenté les efforts de son pays visant à éradiquer la circoncision des femmes et appelé à la pénalisation de cette pratique.

magharebia.com – 13/09/11


 

Hépatite B et C : Prudence au percing, tatouage, à l’excision, à la circoncision,

aux matériels de soins à usage unique


 

Craignez-les peut-être parce qu’ils sont sources d’ennuis du Sida, mais les objets tranchants et pointus peuvent également transmettre les hépatites B et C, principales responsables du cancer du foie. Les spécialistes en ont attiré l’attention hier lors d’un point de presse préparatoire de la Conférence internationale de lutte contre les hépatites, prévue à Dakar le 26, 27 et 28 juillet prochain. Selon le Professeur Pape Saliou Mbaye, coordonnateur des services médicaux à l’hôpital Principal de Dakar, comme les infections sexuellement transmissibles, les hépatites B et C se transmettent par voie sanguine en ce sens que les virus responsables peuvent être contractés par voie sanguine. «On ne leur dira pas d’arrêter leurs activités, mais il faut faire très attention avec les objets tranchants et pointus utilisés par les tatoueurs, les coiffeurs, à l’occasion de partage de matériel de rasage, de piercing, d’acupuncture, d’excision, de circoncision, d’une brosse à dents, d’un coupe-ongles», alerte le spécialiste qui insiste sur le danger de la réutilisation des objets de soins à usage unique. Selon lui, au Sénégal, même si le risque de contracter les virus de l’hépatite B et C est très faible, la maladie peut, par ailleurs, se répandre lors des rapports sexuels - par le sperme ou la salive - avec une personne porteuse du virus, ou lors des grossesses ou des accouchements.

Si le Pr Mbaye tient à exposer sur les risques de transmission de ces infections, c’est parce qu’aujourd’hui, plus de 2 millions de Sénégalais sont contaminés de façon chronique par le virus de l’hépatite B ou C. Dans ce lot, figurent 53 % des enfants de moins de cinq ans.

Dans le monde, 2 sur 7 milliards de sujets sont infectés par l’hépatite B. Parmi eux, environ 350 millions en souffrent de façon chronique. Conséquence: 1 à 1,5 million de décès sont enregistrés chaque année. L’ampleur de la maladie est telle qu’au Sénégal, 85 % de la population ont été en contact avec le virus. Aujourd’hui, 17 % sont atteints d’une hépatite B chronique. L’hépatite C qui, elle aussi, fait des ravages, affecte chaque année, 3 à 4 millions de personnes dans le monde, soit 0, 84 % de la population mondiale. C’est ainsi qu’aujourd’hui, environ 170 millions de sujets souffriraient de cette infection, représentant 3 % de la population mondiale. Une maladie qui perce les frontières du Sénégal dont la prévalence, selon des études concordantes, est inférieure à 2 %. Le hic est que la grande majorité ignore son statut du faît que les hépatites B et C sont des maladies silencieuses. La première citée est sans manifestation clinique dans 90 % des cas. Dans 10 % des cas, on observe des signes très variables notamment une jaunisse, une fatigue, une perte d’appétit ou des douleurs articulaires. Dans 9 cas sur 10 des hépatites B, le virus est éliminé naturellement, tandis que sur 1 cas sur 10, une hépatite chronique s’installe, ce qui peut alors évoluer vers une fibrose, puis une cirrhose, ou un cancer du foie. Beaucoup plus rare et particulièrement grave, l’hépatite fulminante survient plus souvent chez les enfants. Pour ce qui est de l’hépatite C qui présente les mêmes symptômes que l’hépatite B, certaines personnes l’ayant contracté guérissent spontanément. Malheureusement, 60 à 70 % des personnes contaminées par le virus développent une hépatite chronique et 20 à 30 % d’entre eux risquent d’évoluer vers une cirrhose ou un cancer du foie.

walf.sn - 23/07/11


 

Sida: le roi du Swaziland s'engage dans la campagne pour la circoncision

 

Le roi Mswati III du Swaziland s'est personnellement engagé vendredi pour soutenir une campagne de circoncision de masse, visant à lutter contre la propagation du sida dans ce petit pays d'Afrique australe, le plus touché au monde par la pandémie. Flanqué d'une imposante suite royale, dont sa mère, quatre de ses treize épouses et nombre de ses enfants, des guerriers en tenue, des danseuses aux seins nus et une fanfare militaire, le dernier monarque absolu d'Afrique a demandé à ses sujets mâles de se faire circoncire. «Il est bon que nos jeunes hommes bénéficient d'une initiative pour les aider à combattre la maladie", a déclaré le roi devant des milliers de personnes dans la ville de Mankayane. "Je compare ce virus à un terroriste. Il est là pour éradiquer notre peuple». Il a également demandé à ses sujets de «rester éloigné des activités qui peuvent donner la maladie».

Le Swaziland, où vivent 1,2 million de personnes, est le pays ayant le plus fort taux de prévalence du sida au monde avec 25,9% de sa population adulte séropositive. La campagne de prévention est soutenue par le gouvernement américain qui y participe à hauteur de 30 millions $ (soit 30 $ par habitants). Elle avait été lancée en février dans l'espoir de circoncire en un an 160 000 hommes âgées de 15 à 49 ans, plusieurs études ayant montré que l'excision du prépuce diminue de plus de 50% le risque de contamination des hommes par le virus VIH. Mais seuls 3000 hommes ont été volontaires depuis février. Les promoteurs de la campagne espèrent donc que l'intervention du roi sera décisive. D'autant qu'en 2000, le même souverain avait stigmatisé les séropositifs en affirmant qu'ils devaient être «marqués et stérilisés». Mswati III n'a pas précisé s'il comptait lui-même se faire circoncire. La circoncision, longtemps pratiquée au Swaziland, avait été peu à peu abandonnée au 19e siècle.

france24.com – 15/07/11


Les ministres zimbabwéens circoncis en exemple


Les ministres zimbabwéens vont se faire circoncire dans le cadre d'une campagne destinée à prévenir la propagation du virus du sida, afin de donner l'exemple, a indiqué la Vice-Première ministre Thokozani Khupe, qui précise que l'idée a rencontré peu de réprobations. Les députés devraient suivre également. Une institution médicale a été invitée à leur expliquer la procédure. "Notre objectif est le zéro décès. Nous pourrons seulement l'atteindre quand les leaders d'opinions donneront le ton", a déclaré Thokozani Khupe à la presse. "Les gens doivent comprendre que le VIH est là et personne ne devrait penser que parler de la circoncision est tabou", a ajouté la vice-présidente du MDC. Des recherches ont indiqué que la circoncision pouvait réduire le risque de contamination au VIH. Plusieurs pays d'Afrique, dont le Zimbabwe, ont lancé un programme visant à circoncire pas moins de 38 millions d'hommes dans les 15 prochaines années.

7sur7.be – 30/08/11


 

Kolda démarre les festivités de sortie de 71 jeunes circoncis


 

Plus de 70 initiés attendent leur sortie à Kolda (Sénégal) après des semaines passées dans le grand Juju, un vocable mandingue qui désigne le hameau dressé dans la forêt pour servir de gîte à la retraite spirituelle et à l’éducation des circoncis. Cette mobilisation culturelle, du 30 septembre au 2 octobre, à Kolda est marquée par la présence des ministres d’Etat Awa Ndiaye (Culture, Genre et Cadre de vie) et Bécaye Diop, par ailleurs maire de la ville de Kolda. «Le grand Juju organisé cette année avec 71 circoncis vient après celui organisé vers les années 70», se souvient un vieil habitant de Doumassou, un quartier mandingue de Kolda. «Dans ce temple du savoir, nous avons comme objectif d’éduquer et d’initier les nouveaux circoncis à la vie d’homme», selon Solo Diané, président de la commission culturelle chargé de veiller au respect de l’organisation et la sortie du Kankourang, un personnage masqué.

La retraite spirituelle vise aussi à amener l’enfant à respecter les traditions et les coutumes. «Le passage au grand Juju pour un jeune garçon c’est comme le passage d’un élève à l’université», confie-t-il. Organisée en général pendant les grandes vacances, la grande circoncision est un moment de rencontre pour toutes les classes sociales notamment dans la forêt pour contribuer à l’initiation des jeunes circoncis et les préparer à faire face à la vie de l’homme et à la société. Pendant 3 jours, Kolda et ses environs vit au rythme des différentes étapes notamment le Faniké mandingue ou la nuit des corporations marquée par des chants et danses. Il y a également une préparation psychologique: la réclusion ou retraite dans le bois sacré et ensuite le lavage des jeunes circoncis suivi du carnaval des masques Kankourang.

aps.sn – 30/09/11


La France opère encore beaucoup de l'appendicite

 

Partout dans le monde occidental, les opérations de l'appendicite diminuent. La France n' y échappe pas avec seulement 83 000 appendicectomies en 2010 contre 300 000 en 1990. Les médecins de l'Hexagone restent toutefois des adeptes de ce type d'intervention. Ils en pratiquent encore 140 pour 100 000 habitants, un peu moins qu'en Allemagne ( près de 160) mais beaucoup plus qu'en Italie (80) ou au Danemark (moins de 40), constate une étude de l'Assurance Maladie. Au final, on peut estimer qu'environ 15 000 opérations de l'appendicite sont inutiles, affirme le professeur Hubert Allemand, médecin conseil national. Plus surprenant, la fréquence de ce type d'opération est très variable d'une région à l'autre. Dans un tiers des départements français, en Charente ou dans la Creuse notamment, la probabilité de se faire opérer de l'appendicite avant 20 ans est deux fois plus élevée qu'à Paris alors que c'est dans la capitale que l'offre chirurgicale est la plus importante, note la CNAM. Un gouffre caractérise également la France pour les techniques utilisées. Le recours à la coelioscopie - une technique qui évite d'ouvrir la paroi abdominale - varie de 8% à 90% selon les départements!

lefigaro.fr – 29/09/11

 

L'ablation des végétations, une opération inutile ?


L'ablation des végétations chez les enfants qui souffrent régulièrement de rhinopharyngites n'aurait guère d'intérêt puisqu'elle ne réduirait guère le nombre d'épisodes infectieux ultérieurs. La conclusion d'un travail réalisé par l'équipe de M.T.A. Van den Aardweg, du centre médico-universitaire d'Utrecht aux Pays-Bas et publié dans le dernier British Medical Journal est sans appel. Elle pourrait inciter les médecins à ne plus proposer aussi fréquemment cette opération chirurgicale aux parents des enfants qui multiplient les infections des voies aériennes supérieures, notamment en hiver. La rhinopharyngite est l'un des problèmes les plus courants en pédiatrie. Selon les spécialistes néerlandais, elle amène en consultation chaque année un enfant âgé de 0 à 4 ans sur deux et un jeune âgé de 5 à 9 ans sur dix. La réalité est donc bien supérieure, précisent les auteurs. Parmi ces jeunes patients, un sur cinq souffrirait d'une dizaine d'épisodes de rhinopharyngite par an. Les médecins ont souvent tendance à adresser ces derniers à un chirurgien ORL en vue d'une intervention. D'ailleurs, l'ablation des végétations est l'opération la plus souvent réalisée dans les pays occidentaux. En 2009, 1,63 % des enfants de moins de quatre ans et 0,55 % de ceux âgés de 5 à 9 ans ont subi cette intervention aux Pays-Bas. Aux États-Unis, la même année, l'ablation des végétations a été nettement moins fréquente. C'est la raison pour laquelle l'équipe d'Utrecht a voulu évaluer l'intérêt de cette intervention. Elle a donc sollicité les chirurgiens de onze hôpitaux généraux et de deux centres académiques qui ont dû répondre à un questionnaire sur les patients de 1 à 6 ans qu'ils avaient sélectionnés pour une telle opération. Ce qui leur a permis d'inclure dans leur étude 111 enfants, âgés de 1 à 6 ans. Parmi eux, 54 ont subi une chirurgie, alors que les 57 autres n'ont pas subi d'opération, mais ont fait l'objet d'une surveillance médicale. Au cours de l'année suivante, la fréquence des infections des voies respiratoires supérieures des jeunes opérés était de 9,2, contre 9,4 chez les autres. La seconde année de suivi, elle était de 6,6 contre 6,2 épisodes. «La prévalence de la maladie a donc décru au cours du temps, sans différence significative pour l'un ou l'autre des deux groupes», notent les auteurs. De même, le nombre total de jours par an où les enfants ont présenté une rhinopharyngite n'a pas varié significativement entre les deux groupes, constatent-ils. Il a été respectivement de 66,1 et 67,4 jours. La qualité de vie des enfants, estimée grâce à un questionnaire spécifique, était proche dans les deux groupes. «Cela confirme ce que l'on sait depuis longtemps, mais qui n'avait jamais été évalué», estime le docteur Bertrand Delaisi, pneumo-pédiatre à l'hôpital Robert-Debré (Paris). «En France, malheureusement, nous ne disposons pas de chiffres concernant cette opération. Les ORL parlent d'environ 30 000 cas annuels (...)».

lepoint.fr – 08/09/11

 

Dutch doctors seek to end painful and harmful male circumcision


Dutch doctors want politicians and human rights groups to speak out and discourage the practice of male circumcision in the Netherlands because they say it is a “painful and harmful ritual,” and a violation of children’s rights.

Between 10 000 and 15 000 boys are circumcised in the Netherlands each year, mostly for religious reasons and not always with an anesthetic, according to the Royal Dutch Medical Association (KNMG) which represents surgeons, pediatricians, general practitioners and urologists. “We want to discourage male circumcision, because it is an unnecessary procedure with complications, which violates the integrity of the child,” Lode Wigersma, a spokesman for the association, told Reuters on Friday. “This is not an innocent procedure, we see complications in about 5 percent of the cases, as well as some long-term and psychological implications,” he said. Male circumcision involves the removal of all or part of the foreskin of the penis. It is a ritual obligation for infant Jewish boys, and is also a common rite among Muslims, who account for the largest share of circumcised men worldwide. The Dutch medical association has urged religious leaders to find alternative rites of passage that are not irreversible and which are not painful for the child. The practice of female genital mutation has been prohibited by law in the Netherlands since 1993 for all ages. Last year the Dutch medical association released a report against the practice of circumcision of male children for non-medical reasons, hoping to initiate a public discussion.

Now it is appealing to Dutch politicians to speak out against the practice to help “gradually change the mentality” in society and among religious groups that circumcise their boys. The doctors group said that contrary to popular belief, circumcision can cause some minor as well as serious complications including bleeding, infection, urethral stricture as well as panic attacks, which it says are particularly common. It said there was no medical reason to surgically remove a part of the genitals of healthy babies and young children, who are too young to give their consent to the procedure. The Dutch doctors are not calling for a circumcision ban, for fear the practice will be driven underground. “We also understand that it is a deeply embedded religious habit so we don’t expect it to be over in a few years, so our appeal is if you want to do it then have it done by a doctor with anesthesia,” said Wigersma. The majority of male circumcisions in the Netherlands are done in special circumcision clinics by doctors using anesthetic on Muslim boys between 5 and 7 years, according to Wigersma. Rabbi Binyomin Jacobs, President of the Dutch Association of Rabbis, said only about 50 male Jewish babies are circumcised in the Netherlands each year. He disputed the 5 percent complication rate, and said there have not been any problems in the Jewish community due to strict rules about how and when circumcision takes place. “According to Jewish law, you have to do it the Jewish way,” Jacobs said. The doctors’ recommendation to end the practice of circumcision is likely to be controversial given that it involves both Jewish and Muslim traditions. In a rare show of unity in June, the Dutch Muslim and Jewish communities — numbering about 1 million and 40,000 respectively in a total population of 16 million — condemned the government’s proposed ban on the religious slaughter of animals as a violation of their religious freedom.

Reuters – 23/09/11


 

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Article 222 est publié par l'Association contre la Mutilation des Enfants

AME BP 220 - 92108 Boulogne cedex - 4e trimestre 2011