ARTICLE 222


Journal pour les Droits de l'Enfant

 

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N°46                                                                3e trimestre 2011

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La 6e Conférence scientifique sur le sida

s'est déroulée du 17 au 20 juillet 2011 à Rome.

Nos amis d'Intact America y ont participé

pour contredire les médecins pro-circoncision.


L'Association contre la Mutilation des Enfants a obtenu

un rectificatif suite aux informations partiales

du Docteur Stefano Vella.


Antonio Fischetti publie sa réponse dans Charlie-Hebdo:

http://www.charliehebdo.fr/etranger





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REVUE DE PRESSE



Condamné pour avoir raté une circoncision


Le Tribunal correctionnel de Tournai a condamné un sexagénaire marocain, chauffeur de bus en France, poursuivi pour coups et blessures volontaires et exercice illégal de la médecine, à une peine de 4 mois de prison avec sursis de 2 ans. Le tribunal a estimé que la seconde prévention n'était pas établie et en a acquitté le prévenu. Le 22 juin 2008, l'inculpé avait réalisé une circoncision selon les rites musulmans sur un enfant âgé de 3 ans dont les parents, également poursuivis pour coups et blessures volontaires, ont bénéficié de la suspension du prononcé de la condamnation pour une durée de 2 ans. Quelques heures plus tard, l'enfant avait été emmené à l'hôpital en raison d'une infection. L'hôpital courtraisien où a été soigné l'enfant avait saisi le parquet de Courtrai dans la foulée. «Ce n'est pas le procès de la circoncision que nous faisons ici mais bien celui des conditions de son exercice ainsi que du non-respect de certaines règles d'hygiène et de sécurité», avait commenté Pierre Andrien, substitut du procureur du roi de Tournai. Le magistrat avait rappelé que l'article 409 du code pénal punit toute forme de mutilation des organes génitaux d'une personne de sexe féminin mais qu'aucune disposition n'existe pour les hommes. Pour l'inculpé, c'est la première fois qu'une circoncision tournait mal, en plus de 30 ans de carrière.

7sur7.be - 07/06/11

 

La circoncision menacée en Norvège

La circoncision remise en question en Scandinavie! Plusieurs associations de défense des Droits de l’enfant mènent en effet une intense campagne de lobbying pour rendre cette mitsva illégale en dessous de l'âge de 15 ans.

Après le Danemark, où le sujet est régulièrement débattu, c’est maintenant en Norvège que cette mesure est à l’étude. Les représentants de la petite communauté juive locale ont ainsi fait part cette semaine de leur inquiétude après que le représentant national à l’enfance a annoncé envisager de rendre la circoncision illégale pour les moins de 15 ans. C’est en effet l’âge légal fixé par la loi norvégienne pour «disposer de son propre corps».

Face à cette perspective, les dirigeants communautaires ont envoyé une lettre au ministre norvégien des affaires étrangères, Jonas Gahr Støre, et à celui de la justice, Knut Storberget, pour les mettre en garde contre «les dommages» qu’une telle interdiction causerait à l’image du pays. «Cette mesure ferait les gros titres des médias juifs dans le monde entier et accréditerait l’idée que la Norvège est un pays hostile aux Juifs, a ainsi prévenu Anne Sender, au nom du Consistoire local. Car cela reviendra à dire que les Juifs n’ont à nouveau plus le droit de vivre dans le royaume.» Une allusion à l’interdiction faite aux Juifs de s’installer dans ce pays qui n’a été levée qu’à la fin du 19e siècle. Décimée durant la Seconde Guerre mondiale, la communauté juive norvégienne ne compte aujourd’hui que 700 membres à Oslo et 200 à Trondheim.

hamodia.fr - 11/05/11


4,6 millions $ pour une circoncision mal réalisée

Un juge californien a accordé 4,6 millions $ d’indemnisation à la famille d’un jeune garçon dont le pénis a été mutilé lors d’une circoncision mal réalisée. Le garçon, aujourd’hui âgé de 8 ans, a subi l’opération une semaine après sa naissance, en janvier 2003, au Maternity Center de Vermont, à Los Angeles, et est encore suivi pour traiter le traumatisme. Le chirurgien Anthony Pickett a utilisé une pince pour cette opération de routine consistant à sectionner le prépuce, mais a, par erreur, coupé l’extrémité du pénis à cause d’un défaut de fabrication de la pince.

Les accusés au procès étaient le fabricant de la pince, Miltex Inc, et sa maison-mère Integra Life Sciences Holding Corp. Le garçon, qui vit désormais avec sa famille au Texas, devra aller une fois par an chez un urologue et continuera à être suivi par un psychiatre «pour faire face au traumatisme de cet accident et aux opérations chirurgicales qui ont suivi», précisent ses avocats. «D’autres opérations seront peut-être nécessaires» dans les années à venir, ont ils ajouté. Des 4,6 millions $ accordés par la Cour d'Appel de Los Angeles, un peu plus de trois millions seront touchés par la famille, le reste étant absorbé par les frais et les honoraires des avocats.

ouestfrance.fr - 18/07/11


Russel Crowe : Quand circoncision rime avec prise de position radicale

Russell Crowe vient d'afficher sur Twitter une prise de position des plus radicales à l'encontre de la circoncision. Et forcément, ça a déchaîné les passions.
 «La circoncision est barbare et stupide» a-t-il ainsi posté hier soir. Aussitôt, les réactions ont fusé et les internautes se sont déchaînés sur l'acteur qui n'a pas tardé à revoir ses écrits sans pour autant changer d'avis: «J'ai beaucoup d'amis juifs, j'aime mes amis juifs, j'aime les pommes et le miel et les petits chapeaux rigolos, mais arrêtez de couper vos bébés. Je me battrai toujours pour la perfection des bébés, je croirai toujours en Dieu. Qui êtes-vous pour corriger la nature?» a-t-il questionné en s'adressant tout particulièrement à Eli Roth, acteur et réalisateur américain qui avait laissé un post à son attention.
Voilà qui devrait lui mettre bien des gens à dos...

letelegramme.com - 10/06/11


La circoncision, un moyen pour circonscrire le sida

Il y a dix ans, on n’y croyait pas. Il y a cinq ans, on en doutait. Il y a trois ans, on disait: «C’est intéressant mais inapplicable.» Hier, à la Conférence internationale sur le sida à Rome, le professeur de santé publique à l’université de Versailles, Bertran Auvert, a présenté les résultats du premier programme massif de circoncision qui s’est déroulé en Afrique du Sud. Ils sont spectaculaires: ce programme a fortement réduit l’infection des hommes par le sida. On savait que la circoncision diminuait de 60% le risque d’une contamination pour un homme mais, pour la première fois sur une grande échelle, on note une réduction de l’épidémie.

L’enquête a eu lieu à Orange Farm, un de ces townships créés de toutes pièces autour de Johannesburg. Plusieurs centaines de milliers de personnes y vivent dans des habitations incertaines, sans infrastructure solide. Depuis les années 90, le virus du sida s’y est propagé de façon massive, touchant près de 20% de la population. Une hécatombe annoncée et terrifiante, car les traitements n’arrivent pas jusque dans ces quartiers déshérités. Toujours dans les années 90, des experts ont noté que, dans les grandes villes africaines où les hommes sont majoritairement circoncis, comme à Dakar, la prévalence du sida y est beaucoup plus faible. Effet protecteur dû à l’absence de prépuce? Pratiques sexuelles différentes? Peu de certitudes, mais ce constat surprend.

Avec deux équipes sud-africaines (celles de Dirk Taljaard et David Lewis, de l’Institut national des maladies contagieuses), Bertran Auvert monte un programme d’essai en 2005. A Orange Farm, deux groupes d’hommes sont constitués: les uns seront circoncis, les autres non. Deux tests similaires sont montés par des équipes américaines au Kenya et en Ouganda. En 2007, les premiers résultats tombent. Imposants. «Le risque d’être infecté par le VIH des hommes circoncis est réduit de 60%.» Même résultat en Ouganda et au Kenya, ce qui conduit l’Organisation mondiale de la santé et l’Onusida à recommander «la circoncision de l’adulte comme stratégie de prévention additionnelle». «On avait donc démontré quelque chose»,expliquait alors Auvert. Mais le plus dur restait à faire: «Est-il possible de lancer des campagnes de circoncision? Les hommes vont-ils accepter? Ne va-t-on pas entraîner un relâchement des autres pratiques de prévention?» Les associations critiquent une politique de prévention centrée sur l’homme, alors qu’en Afrique la femme est de plus en plus touchée. Pourtant, en janvier 2008, Bertrand Auvert, soutenu par l’Agence nationale de recherche sur le sida, monte une campagne massive de circoncision auprès des hommes de ce township. Pendant des semaines, des équipes sillonnent les rues pour discuter avec les familles de l’intérêt de la circoncision. Un vieux bâtiment est transformé en petits blocs opératoires. Les règles sont strictes: aucune relation après l’intervention. «Car, si les hommes reprennent trop vite une activité sexuelle, cela peut avoir des effets inverses et faciliter la contamination»,explique Auvert. Trois ans plus tard, «le succès est là, inespéré», constate-t-il, ajoutant: «Je ne pensais pas que l’acceptation serait aussi forte, et l’efficacité aussi sensible.» Ce printemps, plus de 50% des hommes ont été circoncis dans le township. Chez les hommes circoncis, la prévalence est 30% plus faible. Et l’incidence est 75% plus basse encore. Plusieurs milliers de contaminations ont été ainsi évitées. «C’est un résultat extraordinaire, s’enflamme le Pr David Lewis, pour une intervention qui coûte 40 euros, prend vingt minutes et ne doit être faite qu’une seule fois dans la vie.»«Nous avons réussi à changer les normes sociales, c’est incroyable», ajoute Bertran Auvert. Faut-il dès lors se lancer dans une circoncision mondiale? Peut-être pas. Tous les experts insistent: ce type de programme de prévention n’est envisageable que dans les pays à très forte épidémie, car la circoncision ne protège pas à 100%.

liberation.fr – 21/07/11


La circoncision, un rituel obligatoire pour les Antankarana

Avant qu'il n'atteigne ses 7 ans, le garçon doit passer par la circoncision en pays antankarana, coutume qui, croit-on, ne dérive pas de l'influence islamique. Les simples particuliers peuvent procéder à l'intervention quand bon leur semble et avec un opérateur de leur choix; cela ne donne lieu qu'à une simple fête familiale. Mais lorsque dans la famille royale des enfants sont à circoncire, le Mpanjaka décide de procéder à l'opération en grande pompe et tous les Antankarana, nobles ou non, peuvent en profiter et y amener leurs fils. « Les dernières circoncisions de cet ordre ont lieu en 1927, 1933, 1945 » ( La Royauté antankarana par Maurice Vial, administrateur de la France d'Outre-Mer). En 1949, il est décidé qu'elle coïnciderait avec l'érection du mât de pavillon et elle a lieu à Ambatoaranana les 4 et 5 novembre. 154 garçons sont circoncis après que, du 1er au 3 septembre, les ancêtres ont été avertis par invocation. La veille, dès la première heure, on fait couper deux bois d'environ 3m chacun appelés «Hazomahity» (bois droit) après avoir invoqué les ancêtres et déposé au pied de l'arbre une chaîne en argent comptant 6 «Masom-panjava».

Les hommes les apportent sur la grande place solennellement; les femmes, cheveux dénoués, viennent à leur rencontre à l'entrée du village en chantant, et les arrosent avec de l'eau et du riz blanc jeté par poignées. Une deuxième équipe apporte des feuilles de «satrana» et une troisième des fibres de raphia avec le même cérémonial. Ils sont déposés non loin du mât de pavillon et des anciens «Hazomahity» alignés du nord au sud sur des nattes en feuilles de latanier fraîches et vertes. Ils sont façonnés: l'un est épointé et symbolise le sexe mâle, l'autre forme une fourche à deux branches écartées et représente la femelle.

«C'est entre ces deux bras que seront accrochées les têtes de bœufs sacrifiés. Ils sont implantés à la suite des anciens Hazomahity, le mâle au sud. Les déchets de bois sont soigneusement recueillis dans des nattes de latanier et jetés dans l'eau fraîche non loin du village».

Dans l'après-midi, sous la direction de la première princesse Mora (Andriambavibe), sœur aînée du Mpanjaka, les femmes préparent la coiffure des garçons à circoncire en leur taillant, dans l'épaisseur des cheveux, une sorte de cercle (boangy) tout autour de la tête. Puis l'oncle maternel après avoir ceint la couronne faite en fibres de raphia, prend l'enfant sur son dos et s'entoure la tête d'un linge blanc très propre (lambantsaiky) que le garçon revêtira après l'opération pendant une semaine.

«Les tantes maternelles ou paternelles se tiennent à côté en prenant l'air le plus gai possible».

Les quatre taureaux destinés au sacrifice, choisis pour leur taille et leur conformation sans distinction de robes, sont amenés un à un attachés par les cornes et par un pied de derrière. Commence la corrida.

Le Mpanjaka s'installe en grand uniforme, bicorne en tête, à l'ouest du premier taureau et prononce l'invocation à ses ancêtres un par un, non seulement le roi, mais toute la famille en commençant par les plus anciens. Chaque fois qu'il change de génération, il donne un coup du plat de son sabre sur le flanc de l'animal. Un chœur de princesses et de femmes dirigé par Mora psalmodie les Rary (bénédictions) pendant tout le discours. Toute l'assistance est assise par terre.

Une fois la prière aux mânes terminée, le Mpanjaka rentre chez lui, chaque oncle, son neveu sur le dos et une sagaie à la main, saute par dessus les bêtes à sacrifier toujours couchées et leur lance un coup de sagaie. Seul est épargné le taureau devant lequel le Mpanjaka a fait son invocation.

Quand la nuit tombe, la veillée commence (mandrango) avec des chants spéciaux. Les enfants dorment. Au deuxième chant de coq, au petit matin, ils sont présentés par leur famille à l'opérateur dans sa case. Celui-ci les circoncit avec un couteau spécial tout en fer et à forme de rasoir; cet instrument appartient à la famille de l'opérateur. Pendant l'opération, une aide bénévole lave avec de l'eau ordinaire la partie à opérer, mais ne lave pas après l'enlèvement du prépuce. Les enfants opérés rentrent chez eux.

lexpressmada.com - 27/06/11


Turquie: circoncision gratuite pour des centaines de garçons issus de familles défavorisées

Le Parti pour la justice et le développement turque (AKP) a récemment organisé une opération visant à offrir la circoncision à plus de cinq cents garçons issus de familles défavorisées.

Ils étaient nombreux à s’être réunis dans le vieux Istanbul face à la mosquée Eyup Sultan pour célébrer cet événement. Comme le veux la tradition turque, les enfants étaient habillés de manteaux bleus ou blancs. Le lendemain les garçons se sont rendus dans une clinique privée afin d’y être circoncis gratuitement par des chirurgiens spécialisés. Une intervention chirurgicale garantissant de bonnes conditions d’hygiène et sanitaires et coûtant en temps normal entre 300$ et 800$. Ce jour là elle sera offerte gratuitement par la mairie d’Eyup à ces enfants issus de familles défavorisés. Les jeunes garçons quelque peu éprouvés par l’intervention et la célébration de cet événement se sont vus récompensés par une croisière sur le long du Bosphore encore une fois offerte par la municipalité. L’opération est un double succès. A la fois humain car elle rend service à des centaines de familles qui n’auraient peut être pas pu faire circoncire leur garçons dans les mêmes conditions. Mais aussi politique pour le maire et son parti l’AKP qui à travers cette opération de charité étendent d’avantage leur popularité. La municipalité d’Eyup a annoncé qu’elle organiserait durant le mois de ramadan un ftor ouvert en plein-air auquel seraient invité plus de 20000 personnes. Un grand nombre d’études médicales ont confirmé le fait que la circoncision réduisant le risque d’infection par le virus du sida ainsi que d’autres maladies sexuellement transmissibles. Elle diminue par ailleurs les risques de cancer de l’utérus chez l’épouse du circoncis. D’un point de vue religieux, certains savants jugent la circoncision obligatoire comme ash-Shâfi’î et Ahmad. D’autres comme Abû Hanîfa la jugent fortement recommandée.

ajib.fr - 18/07/11


La circoncision augmenterait la satisfaction sexuelle

La circoncision, qui diminue le risque d'infection par le virus du sida de 60% pour les hommes, leur procure en outre davantage de satisfaction sexuelle, selon une enquête présentée dans le cadre de la Conférence scientifique sur le sida qui devait s'achever mercredi à Rome.

L'étude a été conduite en Ouganda, en 2009, par des chercheurs de l'université de Makerere: 316 hommes ont été circoncis entre février et septembre 2009. Leur moyenne d'âge était de 22,7 ans.

Un an après l'opération, 220 des hommes circoncis étaient sexuellement actifs, dont 27,7% utilisaient des préservatifs. 87,7% indiquaient aux enquêteurs que c'était plus facile pour eux d'atteindre un orgasme depuis qu'ils étaient circoncis et 92,3% qu'ils avaient davantage de satisfaction sexuelle. Vu son échantillon limité, l'étude a été présentée dans le secteur de la conférence réservée aux "posters" scientifiques, sans être présentée en séance.

afp - 20/07/11


Mass genital mutilation in world record attempt

7 May 2011, the city of Manila in the Philippines has attempted to make it into the Guinness Book of World Records by circumcising as many boys as possible.

Important update and correction: Digital Journal received a message from the Press Office of Guinness World Records to inform us that Guinness World Records does not want to be involved in this attempt: «Guinness World Records would like to clarify that it does not, under any circumstances, monitor, endorse or recognize this kind of 'record attempt'. The organizers of the event have no prior approval from Guinness World Records to use its trademarks in connection with this event and any claim to officially recognize this event will be rejected.»

Needless to say that I am delighted and that, as a result, my respect for the publication and the people involved has increased again. I would like to thank Guinness World Records for their firm position on this. It appears that my source, De Standaard, was misinformed. I will inform them accordingly once this update is published.

digitaljournal.com - 08/05/11


Child loses member after circumcision

Health Affairs are investigating how a private hospital in Hail managed to leave a two-year-old boy without a male member after going in for a circumcision. A Health Affairs spokesman said that the boy appeared to have suffered a “wound” to his penis during the procedure and that the doctor in charge was being investigated. An uncle of the child said that after the initial circumcision his nephew was taken from the hospital and admitted to the public King Khaled Hospital in Hail due to a “thrombosis and burns” where he remained for nearly 20 days. “10 days after he’d left hospital we were taken aback to find his whole member had fallen off,” he said. “He’s only two. I don’t know what will become of him when he grows up.”

He said the family had made a complaint to Health Affairs asking for the doctor responsible to be punished and for “a male member to be attached” as a replacement.

saudigazette.com – 18/05/11


South African Medical Association denounces circumcision of infants

The South African Medical Association sent a letter response last week to denouncing male infant circumcision as "unethical"and "illegal." The letter was signed by Ms. Ulundia Berhtel, head of the Human Rights, Law & Ethics unit, and Obo Chairperson of the Human Rights, Law & Ethics Committee. The South Africa Medical Association (SAMA) letter was in response to a February letter to attempt to persuade SAMA not to go ahead with rolling out mass infant circumcision programs. Our letter pointed out the legal and ethical consequences of rolling out mass infant circumcision programs for HIV prevention. According to the Children’s Act, children can only be circumcised for "medical reasons" directly related to problems with the foreskin. Circumcision is a serious surgery that is traumatic for the infant, irreversible, and results in a significant loss of sexual sensation and capability. A healthy foreskin is important for normal sexual functioning when the child becomes an adult. Circumcising children for HIV prevention is therefore illegal under the Children's Act, and children could sue their doctors as adults for the violation of their right to a complete body. In their February letter to SAMA, we highlighted the fact that while there are studies on HIV prevention for circumcised adult males, there are currently no studies in existence on HIV prevention for circumcised infants, holds that it is "unreasonable" and "inhumane" to perform a radical genital surgery on infants 12-14 years before they will become sexually active. These children can be educated on condom use—which provide the best protection against HIV for each time of use, over 99% if used correctly—and in 12-14 years a vaccine for HIV might exist. Any circumcised man having regular unprotected sex over time will ultimately carry the same risk of HIV exposure and increase the risk of his partner, especially if he falls prey to the belief that he is protected from HIV. Already, throughout Africa, men are beginning to believe that they do not need to wear a condom because they are circumcised. The response letter from the South African Medical Association:


Circumcision of babies for proposed HIV prevention

We refer to the above matter and your email correspondence of 16 February 2011. The matter was discussed by the members of the Human Rights, Law & Ethics Committee at their previous meeting and they agreed with the content of the letter by NOCIRC SA. The Committee stated that it was unethical and illegal to perform circumcision on infant boys in this instance. In particular, the Committee expressed serious concern that not enough scientifically-based evidence was available to confirm that circumcisions prevented HIV contraction and that the public at large was influenced by incorrect and misrepresented information. The Committee reiterated its view that it did not support circumcision to prevent HIV transmission. We trust that you will find this in order.

Yours faithfully, Karlien Pienaar
 karlienp@samedical.org

nocirc-sa.co.za - 26/06/11


Museveni warns on male circumcision

President Yoweri Museveni has cautioned Ugandans not to consider male circumcision as the remedy and automatic control of HIV/AIDS infection. 

He said messages promoting the practice were misguiding and may put the lives of many people in danger since it had not been proven to be scientifically true. 

The President made the remarks during a thanksgiving service organised by the First Lady and Ruhaama MP, Janet Museveni, to thank the Lord for her landslide victory in the February polls. 

The function was held at Ruhaama sub-county headquarters in Ruhaama county, Ntungamo district on Saturday. He said if male circumcision was the answer to HIV prevention, then Ugandans who conduct circumcision as a traditional belief or a religious practice would not contract the disease. 

He, however, said there is proof that these people had contracted HIV and the disease prevails in their communities. The President emphasised abstinence from premarital sex and faithfulness in marriage as the guarantee to a life free from HIV. 

During the function, Museveni highlighted the Government’s commitment to ensuring food security in homesteads and overcoming household poverty in the next five years. Others are to develop major infrastructure and ensure excellent service delivery. He warned government officials charged with supervision of government programmes at the grassroots and service delivery in health centres, that they risk punitive action if they are found to be negligent. The President commended the people of Ruhaama for voting the NRM in the February elections. He particularly thanked them for overwhelmingly voting Mrs. Museveni back into Parliament. Mrs. Museveni got 86% of the votes cast, trouncing her three challengers in the race. The President said although he was originally opposed to her joining politics, Mrs. Museveni had proved to be a great asset to the NRM and the country. He cited her contribution to development and fostering unity in her constituency and her clear ideology that looks at leadership as a sacrifice and not a source of income. Mrs. Museveni, on her part, greatly thanked the people of Ruhaama and Ntungamo for being trustworthy and keeping their promises manifested by their voting patterns. She commended the leaders of Ruhaama for embracing her ideology which emphasises service beyond self and selflessness in serving one’s nation. Mrs. Museveni asked leaders to emulate the example of the freedom fighters who liberated Uganda, saying they risked their lives without pay and no guarantee of safety. 
She thanked the President for sparing time out of his busy schedule to attend the occasion. 

Mrs. Museveni encouraged the people of Ruhaama to use these five years to give glory to God and unite in building the foundation laid in the last term. 
Former Prime Minister Prof. Apollo Nsibambi said Mrs. Museveni, while state minister for Karamoja affairs, exhibited excellent management and supervisory skills that put her among the best ministers in the Government. Nsibambi further thanked Museveni for giving him the opportunity to contribute to shaping the destiny of Uganda for the 15 years when he served the country both as minister and Prime Minister. The main celebrant, Bishop Yona Katonene of West Ankole Diocese, said God appoints and anoints leaders at different times for different purposes. 

He said leaders are worthwhile since they are God-sent. Katonene commended the President and Mrs. Museveni for being leaders who know God and said Uganda was blessed to have them. 

Katonene applauded Mrs. Museveni for her passion for the youth and children, her care for the vulnerable and her encouragement of the youth to fight HIV by abstaining from sex before marriage. 


newvision.co.ug - 03/07/11

 

White Gold: The Extraordinary Story of Thomas Pellow

and North Africa's one million european slaves

It is commonly accepted that more than 15 million africans were brutally enslaved in the 17th and 18th centuries, the majority of them captured in West Africa by arab traders. In White Gold, Giles Milton illuminates the less-well-known history of the Europeans who were captured for the north african slave markets by barbary pirates. He asserts that there may have been one million such "white slaves" seized from Spain, France, England and even the fledgling American colonies. The Story of Thomas Pellow is a lens through which the wider story of the relationship between the emerging european maritime powers and the long-established sultanates of barbary is told. Two remarkable characters form the linchpins of this story: Pellow, a cornish boy, and sultan Moulay Ismail, the ruler to whom he was enslaved. The 11-year-old Pellow was unfortunate enough to be taken prisoner along with the rest of the five-man crew of the Francis in the summer of 1715. They had set sail from Cornwall en route to Genoa with a cargo of salted pilchards. The voyage was the beginning of 23 years' imprisonment at the hands of a savage despot. Taken to the enormous moroccan imperial palace at Meknes, Pellow's first sight of the sultan was on a gilded chariot being drawn by a harnessed band of wives and eunuchs. Sultan Moulay Ismail appears almost like a pantomime emir, "wrapped in fabulous silks and damasks, with a voluminous silk turban, his waist-length cloak wrought all over with silver and gold and bright red riding boots..." Milton reveals a man whose "common diversion was, at one motion, to mount his horse, draw his scimitar and cut off the head of the slave who holds his stirrup". Displeased at news that some of his concubines had been visiting one another without permission, he punished more than a dozen of them by extracting all of their teeth. Unsurprisingly, Pellow had a miserable time as a young slave. After months of torture, which included the infamous bastinado (being suspended by the ankles and beaten on the soles of the feet), he converted to Islam. While Pellow later wrote that his conversion was made purely under duress, and that God would forgive him, "knowing that I never gave up the consent of the heart", his conversion had serious practical consequences. First, it meant he would suffer a brutal circumcision, and more seriously he would not be eligible for ransom, since apostates gave up their right to christian salvation. Pellow's strength of character and quick mind impressed the sultan. He ordered that Pellow be instructed in Arabic and put to work as a palace retainer. He was eventually made a guard in the royal household on the fringes of the royal harem. He was on duty one night when the sultan banged on the outer door demanding to be let into the harem. According to protocol he was supposed to send advance warning of a conjugal visit. The boy (now 15) shouted through the door telling Ismail that "he must be an impostor" since the real sultan was so honourable that he would never break palace protocol in such a way. Pellow then fired a warning shot to frighten the "impostor" away, and listened while the sultan described the revenge he would take in the morning. Yet the sultan recognised Pellow's loyalty and he rose further within the household, eventually becoming a personal attendant and carrying a wooden club with which Ismail would frequently "knock his people on the head". Further adventures included being sent to command a remote garrison fort, being assigned a Muslim wife with whom he had a child, and two failed attempts at escape. The deaths of Pellow's wife and daughter perhaps provided him with the final incentive and, after a slave-capturing expedition across the Sahara, he eventually found passage on a ship to the british colony at Gibraltar. He reached London in 1738. In an Odysseus-like homecoming to Penryn, he was amazed to find his parents still alive. He eventually went on to write a best-selling account of his travels - a document on which Milton understandably draws heavily. It is not just Pellow's extraordinary life that holds the attention in White Gold. Behind Moulay Ismail's despotic personality, Milton detects "vainglorious dreams of restoring Morocco to a position in which the country would be considered the equal of the great powers in Europe". Capturing large numbers of white slaves was part of a strategy to gain leverage over "the great powers of Christendom". English females, it seems, were sometimes ransomed for more than 1000 £. We can only be awed by the financial power that allowed Ismail to order giant platters that could hold enough couscous to feed 900 people or to command the laying of foundations for 50 adjoining palaces at Dar al Makhzen with stables for 12000 horses. And behind it all lay what Milton calls a fanatical religious devotion "that was provoking a growing backlash against Islam in almost every nation in Europe". When Moulay Ismail sent a moroccan ambassador to the court of Charles II, the diarist John Evelyn reported that the delegation "drank a little milk and water... and they did not looke about or stare on ye ladies...". However, on their return to Morocco Ismail accused the ambassador and his men of being too friendly with their christian hosts. The ambassador was put in chains and his companions castrated. Gripping though such details are, it is in Milton's almost casual asides that the repetitive and painful echoes of history are most keenly felt. In dealing with the plight of hapless slaves taken from New England, for example, he tells us that "Few in colonial North America were interested in understanding the world of Islam, and even in Britain there was almost no desire to peer beneath the surface of the frightening world of barbary". If there is a fault in this book it lies perhaps in Milton's brief attempts to infiltrate himself into the narrative. These interludes are rather tentative compared to his confident recounting and reconstruction of 18th-century moroccan life. But Milton has ingeniously retrieved and polished a hidden nugget from the remarkable treasure house of British history.

guardian.co.uk – 21/08/04


Article 222 est publié par l'Association contre la Mutilation des Enfants

AME BP 220 92108 Boulogne cedex - 3e trimestre 2011

 

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