ARTICLE 222 Journal pour les Droits de l'Enfant
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avec Adobe Reader® N°45 2e trimestre
2011 Principes directeurs de l'OMS sur la transplantation de
cellules, de tissus et d'organes humains déclaration d'Istanbul du 26 mai 2008 Les cellules, tissus
et organes ne peuvent faire l'objet que de dons gratuits, sans aucune
contrepartie pécuniaire ou autre récompense ayant une valeur marchande.
L'achat ou les offres d'achat de cellules, de tissus ou d'organes aux fins de
transplantation, ou leur vente par des personnes vivantes ou par les proches
de personnes décédées doivent être interdits. _______________________________________________________________________________ REVUE DE PRESSE Hôpital: les circoncisions dépassent les appendicectomies L’étude menée par la Direction de la Recherche, des Études,
de l’Évaluation et des Statistiques montre qu’il y a très peu d'endroits
en France où le temps de trajet vers un hôpital est supérieur à 1 heure.
Selon la DREES, la moitié des femmes ont accouché à moins de 17
minutes de leur domicile. Le temps le plus élevé (29 minutes) est pour se
rendre vers les CHU où sont traitées les pathologies les plus lourdes.
En 2008, 16 millions de séjours en médecine, chirurgie et obstétrique ont été
recensés dans l'hexagone, ce qui représente 10,3 millions de patients
distincts, certains étant hospitalisés plusieurs fois, note la DREES,
qui évalue à 16% la proportion de la population effectuant une
hospitalisation de court séjour au moins une fois par an. Les courts séjours
les plus nombreux concernent les endoscopies (1,34 million), les
accouchements classiques (612300), accouchements avec césariennes (154400) et
les gastro-entérites et affections du tube digestif (386600). On va plus
souvent à l’hôpital pour une circoncision (87500 séjours) que pour une
appendicectomie (84600). Téléchargeable sur le site: http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/er754.pdf AME – 24/02/11 Décès après circoncision : l’enfant
souffrait de cardiomyopathie L’autopsie pratiquée lundi sur le corps de l’enfant de 2 ans
décédé après une circoncision a révélé qu’il souffrait d’une cardiomyopathie.
Des examens histologiques vont être effectués pour rechercher les causes de
cette maladie, a indiqué le parquet, qui a souligné que l’anesthésie n’est
pas une cause directe du décès. Les médecins et le personnel médical de la
clinique de Mainvilliers (Eure-et-Loir) où l’enfant a été opéré doivent
néanmoins être entendus par les enquêteurs, après la plainte déposée par les
parents pour homicide involontaire. Admis le 9 mars à la clinique pour une
circoncision sous anesthésie générale, l’enfant avait été transféré à
l’hôpital du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), en raison de complications, et y
était décédé le 11mars. lequotidiendumedecin.fr - 21/03/11 Un enfant de deux mois meurt suite à une
circoncision Un chirurgien a été
jugé la semaine passée par le tribunal correctionnel d'Arzew pour
homicide involontaire. L'affaire a éclaté suite une plainte déposée par la
mère d'un nourrisson de deux mois décédé après avoir été circoncis. Un acte
chirurgical qui a causé une hémorragie. Ce dernier a été
évacué vers l'hôpital d'El Mouhgoun où il a
rendu l'âme. Accusant le chirurgien de négligence, la mère de la victime a
déposé plainte. Présenté devant le tribunal correctionnel, l'accusé a nié les
faits et a déclaré que la victime était hémophile. Le procureur de la
République a demandé l'application de la loi à l'encontre du médecin. Pour
rappel, de nombreuses campagnes de sensibilisation sur les multiples dangers
inhérents à la circoncision avaient été lancées par le passé exhortant les
intervenants à prendre toutes les précautions nécessaires. En outre, des
appels de sensibilisation ont été lancés par les praticiens d'Oran quant au
respect des conditions dans lesquelles doivent se faire ces circoncisions.
Les services des urgences de la Clinique infantile de l'hôpital d'Oran
ont recensé 15 cas graves d'altération de l'appareil génital après des
opérations de circoncision, durant le mois de juillet 2010. Ces complications
ont nécessité des actes chirurgicaux très lourds pour les patients dont l'âge
varie entre 2 et 4 ans, comme le cas de ce petit garçon dont la circoncision
opérée dans une clinique privée, à 10000 dinars, a tourné au drame. En 2009, 45
cas de complications après circoncision ont été recensés. Le
Quotidien d'Oran - 04/04/11 Les dessous d'un marché
discret Depuis 2006, seul un chirurgien peut pratiquer une
circoncision en Algérie.
5 ans plus tard, les
professionnels de santé se partagent un marché
captif. Pédiatres et chirurgiens s'allient pour mieux «capter» la manne. Si
«les barbiers» d'autrefois ont bien disparu, il est aussi vrai qu'un marché
de substitution s'y est développé.
Depuis le drame de la circoncision collective d'El-Khroub, cet acte chirurgical ne peut plus être
pratiqué que par un chirurgien dans une structure sanitaire publique ou
privée réunissant toutes les conditions de sécurité.
Il est soumis à l'instruction ministérielle n° 6 du 5
juin 2006 relative à la prise en charge des
circoncisions. Une instruction bienvenue qui visait, au départ, à apaiser la
colère collective conséquemment au ratage d'El-Khroub,
mais aussi pour mettre de l'ordre dans cette activité.
Cette réglementation a, de ce fait, changé les habitudes des familles algériennes en provoquant une prise
de conscience de l'importance de ce geste chirurgical. Autrement vue, la
circoncision n'est plus considérée comme un acte banal.
«Nous voyons affluer des personnes de condition
moyenne ou défavorisée qui ont conscience de
la nécessité d'accomplir cet acte en milieu hospitalier», a relevé un
infirmier du CHU Mustapha-Pacha.
Le
barbier et le grand oncle professionnel en la matière n'ont plus le droit
d'être cités. Les parents munis du bilan préopératoire
de leur enfant ne veulent prendre aucun risque. Ils mesurent l'importance de
l'utilisation de l'anesthésie locale.
«Avec
une anesthésie, l'enfant ne se débat pas. Il est donc plus facile de procéder
à l'opération et d'éviter des accidents malheureux. En plus de faciliter le travail du chirurgien,
l'anesthésie présente bien d'autres vertus», explique un chirurgien.
Et d'ajouter : «Les parents veulent circoncire leur
fils de plus en plus tôt, ils ne veulent pas que l'enfant soient traumatisé
et ait des séquelles psychologiques à long
terme.» Outre l'impact positif de cette nouvelle réglementation sur les moeurs, un autre phénomène a, néanmoins, tendance à se
répandre de plus en plus.
L'explosion des prix pratiqués
pour cette petite chirurgie. Des pratiques
peu professionnelles sont employées par les pédiatres pour inciter les
parents à circoncire leurs fils le plus rapidement possible.
Et de ce fait, ils sont orientés vers leur cabinet ou
vers des cliniques privées. Ils jouent en quelque sorte le rôle de «rabatteur». 4000 à 15000 DA. Entre la gratuité de
l'hôpital public et les 15000 DA d'une clinique privée, il n'y a qu'un pas.
Les parents, qui pensent que leur fils est en danger,
n'hésitent pas à mettre le prix. Dépenser la somme nécessaire pour épargner d'éventuelles complications, voilà la corde sensible
et l'argument de vente privilégiés.
«Notre
pédiatre n'a cessé de nous répéter que notre fils souffrait d'une infection
urinaire et qu'il fallait le circoncire le plus rapidement possible. Il nous a tellement stressés que nous nous sommes dirigés vers la
clinique qu'il nous a recommandée.
Passé
le moment de l'angoisse, nous nous sommes rendus à l'évidence que notre fils
n'avait rien du tout. Pis, le même motif était invoqué pour d'autres parents», raconte une jeune maman. Une peur bleue dont cette mère ne
se remet pas encore.
Un chirurgien, sous couvert
d'anonymat, soutient: «des pédiatres incitent les parents à circoncire leurs
fils le plus rapidement possible pour cause d'infection urinaire alors que c'est faux.
Ainsi,
les parents sont pressés et n'attendent pas le rendez-vous fixé par l'hôpital
et sont orientés directement chez un chirurgien ou une clinique privée».
L'angoisse et le stress des parents prenant le dessus, les prix affichés pour
cette petite chirurgie explosent.
Ils n'obéissent à aucune réglementation si ce n'est
celle du prestige. «Mon fils a été circoncis dans une clinique privée pour la
sécurité, le confort et le prestige que cela représente. Plusieurs membres de
ma famille y ont circoncis leurs
enfants, je ne pouvais faire autrement.
Je
me devais de suivre la tendance sinon cela aurait fait Picsou», relève
Meriem, maman d'un petit garçon de 8 mois. En deux mots: cela fait chic et
classe! «à 4000 DA, notre fils a été circoncis
dans le cabinet de son pédiatre.
Ce
dernier a amené le chirurgien qui en a fait passer plusieurs à la chaîne». La
circoncision c'est aussi une forme nouvelle de sous-traitance et une
sous-location en dehors de tout cadre.
Si
les conditions d'hygiène et de salubrité des lieux
sont correctes, on est, cependant, loin de la promesse de 2006 de ne plus
acter sans bloc chirurgical. Car de bloc chirurgical, il n'en est rien dans
les cabinets médicaux.
Ceux que nous avons eu le loisir
de visiter sont au maximum équipés d'un lit médical. Même l'éclairage n'est pas aux
normes et point d'infirmiers pour assister le chirurgien de circonstance.
Au cabinet où nous assistions à une de ces séances de
circoncision collective, c'est le père et l'oncle qui immobilisaient le garçon dans un espace exigu d'à peine 3 m2. Le
chirurgien profite même de l'occasion pour faire étalage de ses compétences!
Il n'hésite pas à faire un cours d'anatomie face à un bébé apeuré par
l'étrange spectacle des ciseaux et du bistouri.
Une auto-promo pour
se faire de la pub. Et pas question de déranger le propriétaire du cabinet.
Pendant ce temps, «Monsieur le docteur» poursuit ses consultations. Le
comble, c'est qu'il s'agit du cabinet d'un pédiatre.
Pendant la demi-heure qu'aura duré l'intervention, il aura fait rentrer une bonne demi-douzaine d'enfants,
entre ceux en âge scolaire et des bébés. Les parents ne trouvaient rien à
redire devant le spectacle d'un enfant immobilisé par deux hommes, criant à
tue-tête.
Le pédiatre ironise même avec une mère venue soigner la grippe de son fils, en lui demandant
si elle était prête à revivre la circoncision de l'an passé.
Et immédiatement, la maman du petit sursaute. Elle
aussi en garde un mauvais souvenir. Pendant ce temps, le ballet des enfants,
médusés par ce spectacle, continue sans que l'un ou l'autre des
«professionnels» de santé n'aient jugé utile de mettre un rideau de
séparation.
Exit la cérémonie de
circoncision. Bien d'autres traditions ont changé et évolué. La grande fête
de la circoncision est de plus en plus bannie.
«La veille de la circoncision, nous avons réuni nos deux familles et avons
organisé une petite cérémonie de henné pour la symbolique.
L'approche des parents est différente aujourd'hui.
Elle est plus moderne », explique Nawel, maman d'Aghilès. Et plutôt que de
dépenser leur argent dans une fête, les familles choisissent de faire un bon
suivi médical et éviter tout accident. Le Soir d'Algérie - 19/04/11 Tadjikistan: le parti du
président paye la circoncision... pour aider les pauvres Le parti du président tadjik, Emomali Rakhmon, va financer la
circoncision des garçons originaires des familles défavorisées, ce rite
religieux coûtant trop cher dans ce pays le plus pauvre d'Asie Centrale à
majorité musulmane, a-t-on appris vendredi auprès du parti. «Nous voulons aider les
familles pauvres qui n'ont pas d'argent pour circoncire leurs enfants», a expliqué à l'AFP son porte-parole, Ousmon
Solekhov. Le Parti populaire démocratique dirigé
par M. Rakhmon a déjà financé la circoncision de
dix garçons ayant atteint l'âge de 6 ans, dont les parents n'étaient pas dans
l'état d'honorer les dépenses, a-t-il précisé. Au total, 300 garçons tadjiks
pourront bénéficier de ce programme caritatif, a ajouté M. Solekhov. Selon les traditions musulmanes, le rite de la
circoncision doit être précédé d'une fête somptueuse, avec des cadeaux pour
ceux qui vont être circoncis. Cette cérémonie coûte environ 2000 à 3000
dollars (de 1400 à 2100 euros) au Tadjikistan, soit une somme exorbitante
pour un Tadjik moyen. lexpress.fr - 18/03/11 Un référendum pour
interdire la circoncision à San Francisco? Un groupe de militants cherchant à faire interdire la
circoncision des jeunes de moins de 18 ans à San Francisco a réuni les 12000
signatures nécessaires pour pouvoir soumettre la question à un référendum, en
novembre. Un nombre grandissant de militants
anti-circoncision affirment que l’opération provoque des risques pour
la santé, diminue les capacités sexuelles et que la circoncision devrait être
un choix personnel et non imposé par les parents. Lloyd Schofield,
59 ans, figure de proue des anti, déclare qu’on ne
devrait pas forcer les enfants à subir ce qu’il considère comme une
mutilation. «Les parents sont là pour protéger les enfants, ils ne sont
pas censés leur faire du mal. La circoncision est néfaste et très, très
douloureuse», précise Schofield. Plusieurs
organisations juives se sont engagées à faire campagne contre le texte, s’il
devait être soumis à référendum. Si le texte est voté, toute personne
procédant à une circoncision sera passible d’un an de prison et à 1000
dollars d’amende. liberation.fr - 02/05/11
Les
mutilations génitales féminines augmentent dans les pays occidentaux La pratique des mutilations génitales féminines s'est étendue
ces dernières années aux pays occidentaux en raison de l'accroissement des
flux migratoires, a déploré vendredi le directeur général de l'Organisation
internationale des migrations (OIM). "Avec
l'augmentation des migrations ces dernières années, le phénomène est
malheureusement arrivé en Europe, aux Etats-Unis"
ainsi qu'en Australie et en Nouvelle-Zélande, a déclaré aux journalistes
William Lacy Swing, à l'occasion de la 8e Journée
internationale de tolérance zéro envers les mutilations génitales féminines
(6 février). Quelque 500000 femmes excisées vivent en Europe, a indiqué M.
Swing, citant des chiffres du Parlement européen. Selon l'OIM,
les mutilations génitales féminines affectent entre 100 et 140 millions de
filles et de femmes à travers le monde. "La plupart vivent en
Afrique", a souligné Kareen Jabre, représentant l'Union interparlementaire (UIP) signalant également l'existence de quelque cas en
Malaisie et Indonésie, sans que ce soit "une tendance". Selon les
experts, la pratique perdure car elle est fondée sur l'idée que d'être
mutilée est le moyen de faire un "bon mariage". "C'est une
torture. Des couteaux sont utilisées pour couper la partie la plus sensible
du corps", s'est insurgée la directrice du Comité
inter-africain sur les pratiques traditionnelles
affectant la santé des femmes et des enfants (CIAF),
Berhane Ras-Work. Cette organisation, ainsi que l'UIP
et l'OIM, estiment que chaque année quelque trois
millions de fillettes dans le monde risquent d'être excisées. Mais alors que
la pratique a pris pied dans les pays occidentaux, elle recule en revanche
dans de "nombreux pays africains", selon Mme Ras-Work, citant le Burkina-Faso et le Ghana. En Éthiopie
également, a-t-elle fait remarqué, le taux de
prévalence s'est réduit à 56% contre 73% dans les années 1980. A ce jour, 19
pays africains et 12 pays européens, ainsi que l'Australie, le Canada, les États-Unis
et la Nouvelle-Zélande ont légiféré contre les MGF, selon l'UIP. lematin.ch - 04/02/11 Nouvelle
campagne contre l’excision aux Pays-Bas Une Déclaration contre l’excision
des filles vient d’être introduite aux Pays-Bas afin de prémunir les
parents d’origine étrangère contre cette pratique. Avec ce document, les
parents peuvent montrer à leurs familles restées dans leur pays d’origine que
cette intervention chirurgicale tombe sous le coup de la loi, y compris quand
elle est pratiquée à l’étranger. Selon le Service médical et de santé GGD,
quelque 25000 filles vivant aux Pays-Bas risquent d’être excisées. Cette
intervention chirurgicale est extrêmement douloureuse et peut être mortelle,
déclare le GGD. Les parents doivent oser
discuter entre eux des raisons pour lesquelles ils veulent faire exciser
leurs filles, déclare le docteur Feuth, pédiatre:
«nous essayons d’entamer une discussion et d’informer sur les risques de
l’excision. C'est une intervention douloureuse et dangereuse, qui peut causer
des infections ou de graves pertes de sang. La fillette peut même mourir des
suites de l’opération». Le GGD donne aussi des
informations sur les conséquences psycho-sociales et sur la façon dont la
fillette vivra plus tard sa sexualité. La plupart des victimes sont originaires
d’Afrique. Bien que de nombreux pays prennent conscience de cette mutilation,
les immigrés africains maintiennent souvent leurs traditions. L’excision
étant interdite aux Pays-Bas, la plupart des fillettes sont excisées pendant
leurs vacances au pays. Fatima Diallo, 32 ans, originaire de Guinée, est
partie en vacances avec sa fille âgée de 5 ans. La question de l’excision a
aussitôt été abordée: «ma belle-sœur a voulu elle-même faire exciser ma
fille. J’ai dit : Touche pas à mon enfant. Elle a dit: c’est arrivé à ta
grand-mère, à ta mère, à ta sœur. Pourquoi pas à ta fille?» Parfois les parents agissent par conviction religieuse,
parfois pour d’autres motifs, note Zahra Naleie, de
la Fédération des Associations somaliennes aux Pays-Bas. «En Sierra
Leone, les gens avancent l'argument de la tradition. En Somalie et au Soudan,
c’est lié à l’islam. C’est une mutilation sexuelle que les hommes veulent
perpétuer.» Selon Zahra Naleie, l’interdiction
n’est pas suffisante. Un changement de mentalité commence par une prise de
conscience. Même au sein d’une même famille, l’excision demeure un sujet
tabou, dont on ne parle pas.
Il
ne s’agit pas de la première tentative néerlandaise. Depuis 2009, les jeunes
parents étrangers peuvent signer un document de ce genre dans les dispensaires. La grande différence, c’est
qu’aujourd’hui la Déclaration porte l’estampe des Ministères de la
Santé et de la Justice. Pour Zahra Naleie, la Déclaration
fait bel et bien impression lorsque les parents doivent défendre leur
décision auprès de leurs familles: «c’est un document officiel, signé par
deux ministères et traduit en plusieurs langues. C’est une véritable preuve.
Ma mère peut montrer, pendant ses vacances, que l’excision tombe sous le coup
de la loi». rnw.nl - 11/03/11 ________________________________________________________________________________ Article
222 est publié par l'Association contre la Mutilation des Enfants AME BP 220 92108 Boulogne cedex
- 2 e trimestre 2011
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