Article 222

 

Journal pour les Droits de l’enfant

 

 

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N°27                                                        2e trimestre 2004

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Vendredi 14 Novembre 2003

 

Le grand rabbin Sitruk, auditionné par la Commission sur la laïcité,  est interrogé par Maître Nicole Guedj, secrétaire nationale de l’UMP chargée des droits de l’homme, administratrice du Consistoire de Paris et future secrétaire d’État aux droits des victimes.

La question porte sur le risque sanitaire d’une circoncision. M. Joseph Sitruk répond qu’il n’a jamais été informé du moindre incident à la suite de cette opération et se réfugie derrière un discours prophylactique pour défendre la pratique religieuse, en rappelant que ce rite fondateur du judaïsme ne pouvait évoluer au gré des différentes études médicales.

 


Le Figaro - 05/12/2003

Avis officiel contre la circoncision au Danemark

 

Le président du Conseil de protection des enfants

- un organisme étatique indépendant conseillant le gouvernement et le parlement danois - a souhaité hier l’interdiction de la circoncision des garçons, estimant que cette pratique viole les droits des enfants.

Klaus Wilmann a déclaré sur la chaîne nationale TV2 qu’il est “temps de se pencher sur cette pratique”.

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      Klaus Wilmann                               

  Président du Conseil

de protection des enfants                                   Copenhague, le 15/12/03

  www.boerneraadet.dk                               

 

                                      À l’attention de Maxime Guérin

                                      Association contre la Mutilation des Enfants

 

 

Cher Monsieur,

 

  Merci beaucoup pour votre mail. Je suis heureux d’apprendre que je ne suis pas le seul à m’inquiéter des difficultés du combat contre la circoncision des enfants.

Tout d’abord, nous devons comprendre que le problème découle en grande partie de la non ratification par de nombreux pays de la Convention des Nations-Unies pour les droits de l’enfant.

Et la solution dépendra de notre capacité à expliquer à nos opinions publiques combien les conventions pour les droits de l’homme sont nécessaires pour légiférer et changer les mentalités.

J’espère que ce débat au Danemark va pouvoir enfin apporter des idées nouvelles et je souhaite en priorité écouter l’opinion des professionnels de santé.

N’hésitez pas à m’informer régulièrement sur l’évolution de cette question dans votre pays, ainsi que sur la position de votre gouvernement et des associations des droits de l’enfant.

J’espère aussi pouvoir discuter avec vous au sein de l’Organisme européen pour la protection des personnes, sur le site www.ombudspersons.org

Bien à vous.


 

REVUE DE PRESSE

 

 

Non à toutes les alternatives à l’excision

 

Un gynécologue italien d’origine somalienne, Omar Abdulkadir, qui dirige dans un hôpital à Florence le Centre de prévention et de traitement des complications liées aux mutilations génitales féminines, s’est attiré les foudres des associations de défense des droits des femmes. En effet, ce médecin propose une alternative à l’excision tout en respectant la tradition. “Contrairement à ce que certains prétendent, je ne compte pratiquer aucune excision. Je propose une anesthésie locale du clitoris, dans lequel une aiguille serait enfoncée afin de recueillir quelques gouttes de sang. Je pense que ce serait une bonne façon de faire reculer les pratiques plus extrêmes et plus dangereuses, qui mettent en danger les enfants”. Faux, rétorque l’antenne française d’Amnesty International. “Cette pratique figure belle et bien parmi  les mutilations génitales féminines interdites par l’Organisation mondiale de la santé, au même titre que l’excision. La piqûre du clitoris affecte forcément sa fonction, à savoir donner du plaisir. Et elle touche également à l’intégrité physique et morale de l’enfant”. Les associations féministes s’accordent toutes à dire qu’une telle initiative porte sérieusement préjudice au combat contre l’excision, qui rien qu’en Toscane, concerne 4000 femmes et menace entre 400 et 500 fillettes. “Si ce docteur veut mettre en place un rite symbolique pour faire reculer les pratiques dangereuses, il n’a qu’à demander aux gens de planter un arbre ou de faire une fête, comme on le fait dans certains pays africains”, a déclaré Diye N’Diaye, une anthropologue sénégalaise, membre de l’Association de femmes immigrées Nosotras. Et d’ajouter, qu’après les efforts faits sur le continent africain, il serait plus qu’étonnant de voir un pays européen légitimer ce que certains Etats africains tentent toujours d’éradiquer.

L’Humanité Hebdo  - 14/02/04

 

 

Excision : une chirurgie sensible

 

Les menaces qu’il reçoit n’y font rien : le docteur Pierre Foldès ne compte pas en rester là. Il est le seul chirurgien à réparer les dommages causés par l’excision. Plus de 200 femmes ont ainsi pu surmonter ce tabou et retrouver, sinon une vie sexuelle épanouie, du moins une certaine sensibilité. Tout à commencé il y a 25 ans, lors de missions humanitaires en Afrique. Urologue de formation, le chirurgien répond aux demandes de femmes traumatisées par des mutilations sexuelles. Extrapolant une technique de chirurgie de la verge, il arrive à reconstituer un clitoris. De retour en France, il affine sa technique d’opération : 3/4 d’heure au bloc pendant lesquelles il supprime la cicatrice souvent douloureuse de l’excision et utilise la partie intérieure (un muscle de 10,5 cm) encore innervée du clitoris pour recréer une partie extérieure sensible.

Outre son travail à la clinique Louis XIV à St Germain en Laye, Pierre Foldès travaille gratuitement quand les patientes n’ont pas de couverture sociale, mais il s’occupe également de former des chirurgiens africains.

Il tente aussi de convaincre les autorités des pays concernés d’accepter de telles opérations.

Le Point - 22/04/04

 

 

5 ans avec sursis pour l’excision de leur fille en Guinée

 

Sory a 4 ans lorsqu’elle se fait exciser, en 1997. “Ma mère a cru me faire plaisir en coupant la petite. Je n’était pas au courant”, se défend le père de l’enfant. En 1998, c’est au tour de Massata, 9 ans, de partir en Afrique et de revenir excisée. Amadou, guinéen de 57 ans, est renvoyé devant la Cour d’assises de Paris avec ses deux femmes, Fatoumata et Ramata. Tous trois sont accusés de complicité de violence ayant entraîné une mutilation sur mineure de moins de 15  ans.

Leurs parents ont-il délibérément envoyé leurs filles françaises chez leur grand-mère paternelle en Guinée pour y être mutilées en sachant que la loi française interdit cette pratique ? Pour le père, un tailleur musulman d’origine peule, l’excision “est une affaire de femmes”. Pourtant, interrogées sur la signification de cet acte, ni Fatoumata ni Ramata n’ont d’explications claires : “c’est la religion, la coutume.”

Dès le début du procès, les avocats de la défense avaient annoncé qu’ils ne plaideraient pas l’alibi culturel. Maître Rein, l’avocate de Fatoumata, rappelle toutefois “qu’il n’est pas facile d’intégrer un interdit légal quant on a en miroir une tradition. Les mères qui pratiquent l’excision se considèrent comme de bonnes mères. Toutes les femmes n’ont pas la même capacité à se révolter”. Selon Maître Weil-Curiel, avocate de la Commission pour l’abolition des mutilations sexuelles (CAMS), partie civile, cette affaire est symptomatique “d’un changement de stratégie des parents consistant à faire exciser les petites au pays, en leur absence. Ils pensent ainsi échapper aux poursuites”.

A l’audience, entre pudeur et volonté de ne pas s’enfoncer dans les contradictions, les trois accusés s’expriment peu. Comme étrangers à leur procès. La Présidente est parfois perplexe: “Pourquoi avoir envoyé Massata toute seule en Guinée ? N’aviez-vous pas conscience du risque ?” Fatoumata répond, tête baissée: “Je pensais qu’elle était trop grande et qu’ils croiraient que ce serait déjà fait”. Les témoins se succèdent. Des experts médecins et psychiatres relatent les souffrances indicibles et les conséquences irrémédiables de la mutilation. Des associations tentent de démontrer que les accusés, en France depuis des années, n’ont pu ignorer les campagnes d’information et de prévention au sein des services de PMI depuis plus de 20 ans. D’après l’avocat général, “ce procès est un monument dédié à l’obscurantisme et à l’imbécilité humaine”.

Ces propos ont-ils emporté la conviction du jury ? Amadou, Fatoumata et Ramata ont été condamnés à 5 ans de prison avec sursis. Sory et Massata, aujourd’hui âgées de 10 et de 14 ans, n’ont pas assisté au procès. Toutes deux vont recevoir 15000 euros de dommages et intérêts. Avec, en prime, une promesse de leurs parents : leurs trois petites sœurs ne seront pas envoyées en Afrique.

Libération - 31/03/04

 

 

 

Sursis requis contre une anesthésiste

 

Une anesthésiste chargée du suivi post-opératoire d’une fillette de 5 ans, décédée au lendemain d’une opération des amygdales, a comparu hier devant le tribunal correctionnel de Bordeaux où une peine de 18 mois à 2 ans de prison avec sursis a été requise à son encontre. Le chirurgien et l’infirmier avaient aussi été mis en examen mais ont bénéficié d’un non-lieu. Le jugement sera rendu le 10 mars.

Métro - 28/11/03

 

 

 

 

Selon une étude menée en Inde, la circoncision protège du VIH

 

La circoncision protégerait spécifiquement les hommes de l’infection par le VIH : les circoncis seraient 2 fois moins susceptibles de devenir séropositifs que les non-circoncis. C’est ce qui ressort d’une étude publiée dans The Lancet (27/03/04) et réalisée en Inde, à Pune, sur près de 2300 hommes séronégatifs fréquentant des cliniques de traitement des maladies sexuellement transmissibles.

Les chercheurs de l’université John Hopkins de Baltimore, auteur de cette étude, ont voulu faire la part des choses : en effet, pour certains scientifiques la muqueuse bourrée de kératine du prépuce contient de nombreuses cellules cibles du virus du sida, ce qui explique en soi la réduction du risque. Pour d’autres, la circoncision réduit le risque d’autres maladies sexuellement transmissibles associées à des ulcérations génitales ou une inflammation muqueuse, et cela diminuerait secondairement le risque de transmission du VIH. Mais, pour d’autres encore, la circoncision n’est que le marqueur épidémiologique de comportements associés à un risque faible d’infection par le VIH, que ces comportements soient culturels, sexuels ou religieux.

Entre 1993 et 2000, Steven Reynolds et ses collègues ont donc recruté dans le cadre d’une étude prospective 2298 hommes séronégatifs pour le VIH1. Tous les participants enrôlés ont été testés biologiquement pour le VIH1, l’herpès, la syphilis ou l’infection gonococcique, et tous ont été examinés cliniquement pour attester de la réalité de la circoncision. La plupart des circoncis se revendiquent musulmans, (62,1 %) et la majorité des non-circoncis se disent hindous (85,8 %) ; les non-circoncis sont plus susceptibles d’avoir un ulcère génital (30,6 %) que les circoncis (22 %). Le taux d’incidence du VIH1, de la syphilis, de l’urétrite gonococcique ont ensuite été comparés chez les hommes circoncis et non-circoncis.

Résultat : après ajustement des variables socio-économiques et des facteurs de risques comportementaux sexuels, les chercheurs concluent que la circoncision n’a aucun effet protecteur contre l’herpès de type 2, la syphilis, ou le gonocoque. En revanche, elle protège fortement contre l’acquisition d’une infection par le VIH1, les hommes circoncis étant 6 à 7 fois plus résistants que les non-circoncis.

“Ces résultats confirment - concluent les chercheurs - des données préalables selon lesquelles la circoncision masculine réduit le risque d’infection par le virus du sida. Notre découverte la plus importante est bien un effet de protection hautement significatif et spécifique contre le risque d’infection par le VIH1. Ces données épidémiologiques donnent du poids à l’hypothèse que la circoncision protège par l’ablation du prépuce qui contient un très forte densité de cellules cibles du VIH1, en particulier des lymphocytes CD4 et des cellules de Langerhans, qui sont faciles d’accès pour le virus au travers de la fine couche de kératine recouvrant la muqueuse.”

Le Figaro - 26/03/04

 

 

 

Le président ougandais serait prêt à interdire la circoncision

 

Le journal de Kampala New Vision rapporte dans son édition du 14/10/03 que le président Museveni est décidé à arrêter les pratiques de circoncision dans son pays afin d’éviter la propagation du sida. Il est intervenu devant de jeunes responsables associatifs de lutte contre le sida en provenance des 10 départements de l’est du pays : “si nécessaire, nous devrons arrêter de circoncire. Qu’importe si cela me fait perdre des voix aux élections. Je ne pourrais accepter les suffrages de citoyens qui mourront des suites de leur circoncision rituelle.” Museveni a précisé que la circoncision dans les régions de Bugisu et Sebei était à haut risque car les “chirurgiens” ne stérilisaient pas efficacement leur couteau.

Le président a reconnu que la circoncision n’était pas une barrière au virus HIV, comme le prétendent certains médecins américains.

AME - 01/12/03

 

 

 

Le dessinateur Siné contre la circoncision

 

Si la femme est l’avenir de l’homme, la femme voilée est l’avenir du circoncis. On parle beaucoup, depuis quelque temps, du foulard islamique, ce symbole inadmissible de la soumission des femmes qui les relègue au rang de femelles uniquement  destinées à mettre bas un maximum de lardons, si possible mâles, et à les éduquer à grands coups de lattes et de sourates. On ne parle jamais, en revanche, de la sauvage tradition de la circoncision, réservée aux garçons, celle-là, pourtant beaucoup plus traumatisante pour les pauvres mômes qui ont le malheur de naître dans des familles pieuses et croyantes, qu’elles soient juives ou musulmanes. Se faire couper un bout de bite de force, c’est quand même plus grave que d’être obligé de s’entortiller la tronche dans une serpillière ! Mais quand on naît avec un zob et qu’on n’a pas le pot de venir au monde dans une famille normale, c’est-à-dire athée, anar, buvant du vin, bouffant du cochon et baisant pour le plaisir, il vaut quand même mieux débouler, tout compte fait, chez des juifs que chez des musulmans car les rabbins, eux, vous cisaillent le prépuce dès les premiers jours de la naissance alors que les imams vous sectionnent vicieusement la peau du gland à l’âge de la puberté, précisément au moment où on n’arrête pas de se branler ! Je ne suis pas sûr que la souffrance subie dans la petite enfance laisse moins de traces que celle endurée pendant l’adolescence, mais pour avoir assisté, en Tunisie, à l’une de ces cérémonies expiatoires d’un autre âge, je peux vous assurer que je garde encore dans les oreilles les hurlements de peur et de douleur du fils d’un de mes copains (qui ne l’est d’ailleurs plus depuis !) De toute façon, quelque soit l’âge de la victime, la barbarie de cette coutume mortifiante est révoltante, scandaleuse et indigne d’êtres humains prétendument civilisés. Moins “visible” que le port de fichus, de kippas, de barbes ou de perruques, cette mutilation d’enfants innocents et sans défense devrait cependant tomber sous le coup d’une loi féroce et sans appel. Je n’ai pas de sympathie particulière - croyez-le bien - pour les odieux curetons, mais force est de reconnaître qu’ils sont beaucoup moins barbares que les allumés de la Thora ou du Coran. Déguisés avec des rideaux et après quelques simagrées de leur cru, ils se contentent d’asperger le mouflet d’eau bénite tout en psalmodiant inintelligiblement des trucs incohérents destinés à justifier leurs honoraires de charlatans auprès des parents. Mais après toutes ces chinoiseries, le môme repart sans avoir subi d’autres dégâts que moraux, la bite entière et toujours nantie de son précieux prépuce.

Dieu soit loué !

Charlie-Hebdo - 04/02/04

 

 

 

 

Circoncision en Chine populaire

 

Le journal national d’andrologie Zhonghua nan ke xue a publié une enquête à propos des effets de la circoncision sur la fonction érectile.

95 patients qui se sont faits circoncire, ont répondu à ce questionnaire. Les conclusions de cette étude sont significatives : une majorité ne retrouve pas les performances sexuelles d’avant l’opération.

Norm news - 27/02/04

 

 

Le Fils d’Elias de Daniel Burman

Ours d’or au festival de Berlin, 2004

 

Dans ce film argentin, le fils répond à son père, de retour d’Israël après avoir abandonné sa femme et son fils : “Tu coupes le zizi d’un enfant et puis tu t’en vas !”

Après une scène de circoncision d’un bébé, Elias va voir son rabbin pour avoir des informations sur sa naissance. Le rabbin lui montre le certificat de mariage de ses parents, qui ont divorcé par la suite.

Le papier est coupé. Elias demande pourquoi.

Le rabbin : “Pour qu’on ne puisse plus l’utiliser.”

Elias : “Ah... comme la circoncision ?”

AME - 10/05/04

 

 

 

De la castration aux Etats-Unis

 

En décembre dernier, le monde entier frissonnait d’horreur en découvrant qu’A.M.B., informaticien allemand bien sous tous rapports, avait dévoré un pénis rôti en compagnie de l’homme (consentant) qu’il venait de castrer, avant de le trucider pour le manger par petits morceaux. Partant de ce fait divers, Newlook a enquêté sur le monde étrange et terrifiant des “cutters” (castreurs), mangeurs de testicules et autres amputés volontaires, adeptes de pratiques à faire frémir toute personne normalement constituée.

Gelding, castreur américain : il a castré environ 400 hommes depuis 1996 et a mangé au moins 20 paires de testicules humaines ! Gelding, cannibale sexuel de 50 ans, se décrit comme “un gourmet” dont les goûts sont “difficiles à satisfaire”.

Comment êtes-vous devenu un cutter ?

“Mon amant, vétérinaire, pratiquait la mutilation génitale dans le cadre de scénarios sexuels extrêmes avec des amis de Los Angeles : il castrait des esclaves, me demandait de l’assister et m’offrait les testicules à manger. C’était notre fantasme à tous les deux.”

Manger des organes génitaux, ça vous fait quoi ?

“Je ne mange que les couilles, que je partage parfois avec l’homme qui vient d’être castré, mais c’est rare. J’en ai mangé plus de 20 paires et le plaisir que j’y trouve est lié au fait d’avoir transformé un homme en eunuque.”

Savez-vous combien d’hommes se font mutiler aux USA ?

“Beaucoup. Un des plus célèbres cutters américains, le Dr Brown, castre environ 75 hommes par an, depuis 8 ans. Je connais 20 autres cutters comme moi, qui ont à leur actif 200 à 400 opérations”.(...).

Newlook - 11/03

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