Article 222

 

Journal pour les Droits de l'Enfant

 

 

 

 

n° 24 - 1 euro                                                                 

 

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Jacques Lacan

 

Extrait de son séminaire psychanalytique n°10

19 décembre 1962

 

 

« Rien de moins castrateur que la circoncision. Que ce soit net quand c'est bien fait, assurément, nous ne pouvons nier que le résultat soit plutôt élégant (...) Il y a tout de même dans la pratique de la circoncision quelque chose de salubre du point de vue esthétique (...) Eh bien, pourquoi considérer comme la situation normale d'être à la fois le dard et le fourreau?

Il y a évidemment  dans cette attention rituelle de la circoncision une réduction de la bisexualité qui ne peut évidemment qu'engendrer quelque chose de salubre quant à la division des rôles.»

 

 

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Les juifs

 

roman de Roger Peyrefitte

© Flammarion - 1965

 

 

Les ennemis de la circoncision et il y en a même chez les juifs, déclarent qu'elle «fait saigner le cœur des mères». Elle ne fait saigner que leurs fils, car les mères  n'y assistent pas. Néanmoins, elles en voient les suites, par les soins qui s'imposent. Il y a une estampe de Picart, dans son livre des Cérémonies religieuses, qui montre une scène de circoncision chez de riches juifs d'Amsterdam ; une femme regarde l'opération avec une curiosité mêlée d'effroi, mais elle a une petite croix sur sa poitrine : c'est la nourrice chrétienne (...).

Ma mère était la marraine et je l'accompagnai. La cérémonie ne se passe pas à la synagogue, mais au domicile. Les hommes, debout dans l'un des salons, avaient une calotte ou un chapeau sur la tête. Le parrain occupait un fauteuil, en face d'un autre, qui est réservé au prophète Elie. Ma mère lui apporta le joli bébé sur un oreiller de dentelle et regagna vite le salon voisin, où étaient les dames. Le circonciseur se lava les mains dans une cuvette, fit une prière, dénuda le bas du corps de l'enfant, lui mit aux lèvres une sucette, enveloppa de crêpe les cuisses et le ventre, badigeonna le bidault avec un antiseptique (tu te rappelles ce que signifie bidault en vieux français, découverte qui nous a tant amusés) et tira  le prépuce, qu'il trancha net au ras d'une pince. Mon petit cousin, le visage convulsé, mâchonnait désespérément sa sucette. Le prépuce ayant été enfoui dans un bol de sable, le circonciseur malaxa doucement le bidault pour lui donner un air guilleret, fit remonter ainsi la muqueuse rétractée et la déchira entre les ongles du pouce et de l'index (c'est pour cela qu'un circonciseur les a toujours extrêmement longs). Il décolla, au moyen d'une sonde, les bouts que ses ongles n'avaient pu atteindre et les coupa avec des ciseaux. Enfin, il appliqua sur le pauvre petit bidault une éprouvette et aspira le sang, qu'il cracha dans le bol de sable. Les trois rites, - circonscrire, déchirer et aspirer -  étaient accomplis. Ce n'est que depuis un siècle que celui de l'aspiration ne se fait plus à la source, pour des motifs d'hygiène et de décence. Montaigne, qui a vu circoncire un enfant à Rome, dit que le circonciseur, même après avoir bu le vin qu'il bénit et dont il met une goutte sur les lèvres de l'enfant, avait «la bouche sanglante». C'est à ce prix qu'on est juif. Chez les Anglo-Saxons, la circoncision est pratiquée aussi parmi des non-juifs. Nos médecins l'ont répandue, pour empêcher peut-être qu'elle ne reste un signe distinctif, de nature à être transformé en signe d'opprobre.

On prétend que tous les mâles de la famille royale anglaise sont déprépucés.

 

 

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Revue de Presse

 

 

Difficile circoncision suédoise.

 

Voici près d'un mois, et cela en vertu d'une nouvelle législation, seul un médecin ou une personne qualifiée peut circoncire un bébé (ou un enfant) en Suède. De plus, le docteur présent doit injecter un produit analgésique ou anesthésiant avant que ne soit procédé à la circoncision. Ces dispositions législatives ont été prises suite à des accidents survenus lors de circoncisions, principalement dans la communauté musulmane.

Mais, finalement, ce sont les juifs que ces dispositions gênent au plus haut point.

Certes, aux termes de la loi, un mohel peut demander un permis spécial l'autorisant à pratiquer la brit-milah. Mais, le docteur reste incontournable pour administrer l'analgésique. Or, cette piqûre pose plusieurs problèmes.

Tout d'abord, elle ne pourrait être autorisée lors de chabbath ou de Yom Tov que si elle était indispensable à l'acte lui-même. Ce qui n'est bien entendu pas le cas, les bébés juifs étant, depuis des millénaires, circoncis sans toute cette procédure (et sans danger aucun). Résultat : impossible de faire la milah au bout de 8 jours, comme le veut la halacha, si ce 8ème jour tombe shabbat ou Yom Tov. Par ailleurs, et plus généralement, l'anesthésie, elle-même, n'est pas acceptée par de nombreuses autorités halachiques

(sauf dans certains cas particuliers). Du coup, le judaïsme européen est en train de se mobiliser. Le Dayan Ehrentreu qui fait partie du Conseil des Rabbins Européens et qui s'est rendu avec une délégation du "Board of Deputies" (l'organisme représentatif du judaïsme britannique) chez l'ambassadeur de Suède à Londres, s'est ensuite expliqué de sa démarche. "Il faut que les autorités suédoises comprennent que leurs directives en matière de circoncision sont un sujet de préoccupation pour les juifs non pas seulement en Suède mais dans toute l'Europe... Nous pensons, a-t-il poursuivi, que les autorités suédoises feraient bien de venir en Grande-Bretagne pour y étudier les méthodes employées dans ce pays pour donner des directives sur le sujet. Ne pas tenir compte de nos propositions rendrait difficile aux juifs la pratique, en Suède, de leurs obligations religieuses et constituerait, de fait, une discrimination contre une communauté désireuse de vivre dans une société libre".

 

Actualité Juive - 01/11/01

 

 

La Caroline du Nord ne remboursera plus la circoncision de routine.

 

En 2000, le nombre de bébés circoncis dans cet état américain s'élevait à 18000.

Les autorités chiffrent à 400 000 $ par an le montant des remboursements pour cette opération pratiquée sur des nouveau-nés de sexe masculin. L'économie réalisée permettra de financer de nouvelles crèches.

 

Nocirc - 07/11/01

 

 

 

Le viol d'un bébé de 9 mois révulse l'Afrique du Sud. Le pays détient

le triste record du nombre d'enfants victimes de violences sexuelles.

 

"Même les animaux ne font pas des choses pareilles." L'un des médecins qui a soigné, la semaine dernière à Kimberley, dans le sud-ouest de l'Afrique du Sud, une petite fille de 9 mois, violée par 6 hommes âgés de 24 à 66 ans, n'a pu réprimer sa colère.

Les violeurs étaient sous l'emprise de l'alcool et se sont dénoncés mutuellement à la police. Ils risquent la prison à vie.

Alors que le bébé était toujours, 10 jours après le drame, dans une unité de soins intensifs, l'Afrique du Sud est sous le choc. La photo des 6 hommes, dont certains sont des proches parents de la victime, s'étale à la "une" des journaux et plus de 3000 personnes se sont rassemblées en début de semaine devant le tribunal de Kimberley pour réclamer justice. 4 jours à peine après le drame, la presse annonçait la mort d'une fillette de 4 ans, violée en juillet dernier par son père. Un grand quotidien national a fait sa manchette sur un "journal de l'horreur" : 21 octobre, une fillette de 3 ans est violée par son grand-père ; 29 octobre, le suspect d'un viol commis sur une enfant de 2 ans est lynché par la foule ; début novembre, une petite fille de 14 mois est violée par deux oncles ; 5 novembre, une autre, âgée de 3 ans, est violée par un voisin de 17 ans, etc. "Retrouvez d'autres affaires de viol en page 2 ". La liste s'allonge jusqu'à la nausée. L'Afrique du Sud, connue pour avoir l'un des taux de criminalité par habitant les plus élevés du monde, détient aussi le triste record du nombre d'enfants violés.

Les statistiques de la police sont accablantes : 65 017 cas de violences sur des enfants ont été recensés en 2000, dont 21 348 viols ou tentatives de viols.

Depuis 1994, le nombre d'agressions commises sur des enfants a augmenté de 62%.

"Un enfant est violé toutes les 24 minutes dans notre pays", résume un député de l'opposition (...). Déstructuration des familles sous l'apartheid, pauvreté, chômage, alcoolisme, pornographie... Les explications sont multiples. Autre cause, plus récente : le mythe très vivace selon lequel avoir des relations sexuelles avec une vierge guérit ou immunise contre le Sida. Pour tenter d'y mettre un terme et pour faire un exemple, plusieurs associations ont demandé que, si l'un des 6 violeurs du bébé de 9 mois se révélait être séropositif, il soit inculpé de meurtre.

 

Le Monde - 09/11/01

 

Chiffres.

 

33% des viols de fillettes en Afrique du Sud sont le fait de leurs professeurs, 21% de proches, 21% d'inconnus ou de rencontres récentes et 1% de petits amis.

Au Zimbabwe, les professeurs sont responsables de 25% des viols d'enfants.

 

L'Humanité - 27/01/02

 

 

La commission de recours des réfugiés

appelée à statuer sur la pratique de l'excision.

 

La commission de recours des réfugiés, instance d'appel de l'Ofpra, a examiné, vendredi 16 novembre, 3 dossiers de mères ayant subi une excision dont les filles sont menacées à leur tour. Une évolution de la jurisprudence pourrait valoir aux femmes exposées à cette pratique l'octroi automatique du statut de réfugié.

L'excision est-elle une persécution valant protection par la Convention de Genève ? Et vouloir soustraire son enfant à cette mutilation mérite-t-il l'octroi du statut de réfugié ?

Ce sont les deux questions sur lesquelles la commission de recours des réfugiés (CRR), instance d'appel de l'Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra), avait à statuer, vendredi 16 novembre, permettant ainsi de fixer une jurisprudence s'appliquant aux femmes victimes de l'excision. Une décision favorable sur l'un des 3 dossiers examinés par la CRR permettrait aux femmes refusant l'excision pour elles ou leur fille de constituer un groupe opprimé et automatiquement protégé, comme le sont déjà les transsexuels algériens ou les homosexuels de plusieurs pays.

Parmi les trois cas exposés vendredi, les juges de la commission ont examiné le cas d'un couple de Maliens qui avaient fui leur pays pour sauver leur fille de la mutilation et échapper aux persécutions dont ils étaient victimes du fait de leur opposition à cette pratique barbare. Mossa et Nassira Sissoko s'étaient mis d'accord dès leur mariage sur leur refus de voir un jour leur enfant, si c'était une fille, se faire exciser.

La jeune femme avait encore un souvenir douloureux de l'opération qu'elle avait subie dans un appartement de Bamako à l'âge de 6 ans. "Nous avons eu de la chance, dans le groupe de 8 filles excisées en même temps que moi, aucune n'est morte", raconte la jeune femme. Elle évoque aussi les douleurs qu'elle a endurées lors de ses 2 accouchements - un fils puis une fille 3 ans plus tard - dues aux séquelles laissées par l'opération. Quand la petite Salimata naît en septembre 1999, le couple, qui vit sous le régime de la monogamie - donc en rupture déjà avec la tradition -, sait qu'il va avoir des problèmes avec les anciens du village. Dans l'ethnie kassongue, à laquelle appartient M. Sissoko, 95% des petites filles sont excisées avant l'âge d'1 an. Il n'est pas imaginable de s'y soustraire à moins de se voir rejeter par la communauté. C'est ce que vivent douloureusement les époux Sissoko, comme l'ont rappelé à l'audience la rapporteure de la CRR, Claire Berger, puis l'avocate de Nassira Sissoko, Christine Martineau.

A son retour au village, le père est convoqué une 1ère fois devant le cercle des anciens, instance de décision locale qui lui rappelle la règle commune et l'invite à présenter son bébé à la cérémonie où plusieurs fillettes vont subir l'ablation du clitoris. 3 mois plus tard, le chef du village exige une réponse. M. Sissoko explique son refus par les risques encourus : "Il y a trop de morts", tente-t-il de justifier. "à partir de ce moment-là, pour le couple, c'est la guerre", raconte Me Martineau. La jeune mère ne peut plus sortir de sa maison, victime des injures proférées par les autres femmes.

M. Sissoko prévient la gendarmerie, qui refuse d'intervenir.

Quelques jours plus tard, un groupe de jeunes hommes viennent persuader le père. Persistant dans son refus, M. Sissoko est violemment frappé à coups de gourdin devant sa femme et ses 2 enfants. L'homme est laissé à terre, blessé, par le groupe qui le menace de le "brûler" s'il n'obéit pas ; il passera 15 jours à l'hôpital. A sa sortie, il porte plainte une 2ème fois à la gendarmerie puis au tribunal de Kayes, le chef-lieu. Sans succès.

Puis, après avoir pris le soin de cacher sa famille chez un ami, s'enfuit en France le 10 mars 2000. Sa femme le rejoindra avec les enfants en août.

"Ils pouvaient craindre des mauvais traitements du fait de leur refus d'exciser leur enfant", a indiqué Mme Berger. L'Ofpra refusera pourtant sa protection. Reconnaissant les faits, l'office conteste la réalité du danger de persécution, car la pratique de l'excision n'est "pas encouragée par les autorités maliennes". Pour la rapporteure de la commission, pourtant, les autorités ont "toléré" ces persécutions en refusant de protéger les 2 parents. L'Etat malien ne dispose d'aucune loi interdisant les mutilations sexuelles et ne sanctionne pas leurs auteurs. au contraire, précise Mme Berger, "la mutilation tend à être médicalisée en étant pratiquée ouvertement par les hôpitaux et dispensaires. Elle est donc tolérée par les autorités maliennes".

"Les craintes de persécution en cas de retour sont réelles", insiste la rapporteure de la CRR, qui a requis l'annulation du rejet de l'Ofpra. Elle a également demandé à la commission de reconnaître que les époux Sissoko appartiennent à un groupe social qui doit être protégé : ils sont victimes de menaces et de violences, mis au ban de la société, et leur enfant court le risque d'être excisée de force. Selon elle, ils relèvent d'un des 5 motifs exigés par la convention de Genève pour accorder sa protection, au même titre que les persécutions liées à la race, la religion, la nationalité ou les opinions politiques. Décision dans 3 semaines.

 

Le Monde - 18/11/01

 

 

Des parents refusant l'excision obtiennent le statut de réfugié.

 

Le statut de réfugié a été accordé, vendredi 7 décembre, par la commission des recours des réfugiés à un couple de Maliens, d'une part, et à une Somalienne, d'autre part, qui refusaient de soumettre leur fille à l'excision. Le couple, originaire de la région de Kayes, au Mali, où 95% des fillettes sont excisées, a dû quitter le pays après avoir refusé de soumettre leur fille à la coutume. La seconde décision concerne une mère somalienne, dont la 1ère fille avait succombé à une excision pratiquée à son insu. Elle a quitté son pays avec sa seconde fille, âgée de 4 ans, pour lui épargner cette mutilation.

Ces décisions confirment la jurisprudence établie depuis 1991 et validée par le Conseil d'Etat, souligne la commission des recours. "C'est la reconnaissance officielle que le refus de l'excision peut conduire à des persécutions" ajoute Me Christine Martineau, l'avocate du couple malien.

 

Le Monde - 10/12/01

 

 

Peines de prison contre des exciseuses au Sénégal.

 

8 exciseuses ont été condamnées à 3 ans de prison pour avoir mutilé le sexe de 18 petites filles dans la région de Kolda, près de la frontière de la Gambie et de la Guinée-Bissau.

Une pétition signée des 61 chefs de villages locaux a été adressée au Président sénégalais pour exiger la libération immédiate des condamnées. Si leur requête n'est pas prise en compte, ils menacent de faire pratiquer l'excision dans les deux pays voisins qui ne condamnent pas cette pratique rituelle.

 

Nocirc - 06/11/01

 

 

Excision en Egypte.

 

En Egypte, 97% des femmes sont excisées : 99,5 % dans les campagnes et 94% en milieu urbain. Cette pratique est soutenue par les hautes autorités musulmanes qui y voient un moyen pour sauvegarder la vertu de la femme.

 

Nocirc - 01/03/02

 

 

Kenya.

 

7 adolescents âgés de 14 à 18 ans sont morts des suites de leur circoncision rituelle dans la région de Keiyo, vient d'annoncer le quotidien "the Nation" de Nairobi.

 

AME - 27/12/01

 

 

17e Festival du Film de Paris du 1er au 9 avril 2002.

 

Compétition officielle :

"Sanzhyra", court métrage russe réalisé par Nurbek Egen, production Kinoglaz, 2001.

Résumé : un jour dans la vie d'un petit garçon qui vit dans un village au Kirghizistan.

Ce jour est très important pour lui, et pour le reste du village, puisqu'il s'agit du jour où il se fait circoncire.

 

Programme carte noire - 03/02

 

 

 

Terrorisme et mutilations : le monde saisi d'effroi.

 

Les attentats du 11 septembre 2001 sont-ils l'expression extrême des violences infligées de par le monde à l'intégrité génitale des enfants ?(...) La terreur est au coeur des religions juive, chrétienne et musulmane. L'adulte doit craindre Dieu et Dieu est terrible dans son châtiment .Les rites sont radicaux. Inscrits dans la chair et l'âme des enfants, ils modifient leur rapport à l'autre et à la vie. Il en est ainsi pour la circoncision, l'excision, les châtiments corporels et les humiliations subis par les enfants.

Bien que la circoncision ne soit pas une obligation coranique, elle est pratiquée sur tous les musulmans entre 3 et 7 ans. En Amérique, la grande majorité des hommes sont circoncis. Et il y a, dans le monde, au moins 100 millions de femmes excisées.

Tous ces rituels incluent systématiquement un processus de refoulement des souffrances subies et des sentiments que l'agression suscite. Souvent pratiqué à vif, chaque rite ordonne une soumission totale et aveugle aux lois, croyances et idéaux de ses commanditaires. Les tours du World Trade Center incarnaient la puissance virile des américains, mais elles représentaient également celle des terroristes. Elles ont été percutées au niveau symbolique du prépuce par des avions qui dévoilèrent l'arme de la transgression en même temps que l'inflexibilité parentale. L'impact a provoqué une terrible sensation de brûlure qui enflamma toute l'extrémité, avant que l'édifice entier ne s'effondre lentement sur lui-même.

Au-delà de toutes explications, le monde entier est témoin de la mise en œuvre d'une détermination qui mène les terroristes à leur propre martyre. Il appartient à ceux qui ont vécu la circoncision d'accueillir leur souffrance et de partager cette épreuve afin que nous puissions tous réaliser les conséquences d'un rite mutilant très répandu (...).

La terreur, l'aveuglement et le mensonge ont pris possession du cœur des adultes.

La force, la vérité et l'amour demeurent au cœur des enfants accueillis, reconnus et respectés dans leur intégrité physique, psychique et spirituelle.

 

©Sylvie Vermeulen    

visible sur www.regardconscient.net

AME - 03/02

 

 

Éjaculation mondiale

 

Chris Korda, musicien américain underground : "Je suis d'accord avec Stockhausen qui a dit de ces événements qu'ils étaient l'œuvre d'art la plus monumentale que le monde ait vue, mais je suis étonné que personne n'est relevé l'évidente dimension sexuelle de ce drame : ces grosses tours dressées, la pénétration fluide des avions, les giclées de verre et de flammes et l'affaissement post-éjaculatoire du World Trade Center".

CQFD.    

visible sur www.churchofeuthanasia.org

 

Nova Magazine - 04/02

 

 

 

Article 222 est publié par l'Association contre la Mutilation des Enfants, BP 220 - 92108 Boulogne

Composé et reproduit par nos soins. Dépôt légal : 4ème trimestre 2001

 

 

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